Démarche de vigilance ESG du Groupe

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Dans le cadre général de ses missions, la Direction de la ESG a redéfini en 2020, avec les autres Directions concernées, la politique ESG du Groupe et renforcé ses processus d’évaluation et de gestion des risques pour les activités d’ENGIE et de sa zone d’influence.
Des actions sont mises en œuvre pour éviter ou réduire les risques identifiés. Des revues de performances annuelles permettent de mesurer l’état d’avancement des plans d’action et de les ajuster.

 

 

L’identification des risques environnementaux et sociétaux

Depuis plusieurs années, le Groupe met en œuvre un processus de gestion des risques dit ERM (Enterprise Risk Management) piloté par la Direction des Risques, qui permet une remontée en cascade (des sites vers le siège) des risques touchant les activités du Groupe et une évaluation de leur matérialité. A travers ce processus, la plupart des risques environnementaux et sociétaux sont identifiés et évalués. Les risques majeurs sont remontés en tête de Groupe, i.e. au Comité Exécutif puis au Comité Audit du Conseil d’Administration en charge de la revue annuelle des risques du Groupe.

Par ailleurs, des revues plus spécifiques des risques ESG sont réalisées annuellement pour les sites existants ainsi qu’au démarrage de chaque projet le plus en amont possible afin de pouvoir éviter au maximum les impacts et en amont des études d’impact environnementales et sociétales nécessaires à l’obtention du permis d’exploitation.

Les critères ESG pour les investissement sont en lien avec les principaux impacts potentiels des activités du Groupe et couvrent :

  • Le changement climatique,
  • La biodiversité et les forêts,
  • L’eau et les océans,La pollution atmosphérique,
  • L’engagement des parties prenantes, avec un focus particulier sur les communautés affectées, les peuples autochtones et les communautés locales,
  • Les achats responsables

Pour les sites et activités existants, une revue des risques est réalisées annuellement sur les impacts environnementaux et sociétaux.
 

 

Les risques environnementaux

Parmi les principaux risques environnementaux remontés, le Groupe a identifié d’une part les risques climatiques, sa contribution au changement climatique ainsi que l’impact de celui-ci sur ses activités, et d’autre part les autres risques environnementaux liés aux dommages potentiels de ses activités sur l’environnement.

 

Les risques climatiques

Conscient de sa responsabilité vis-à-vis du changement climatique, ENGIE place la réduction de ses émissions de CO2 et autres gaz à effets de serre (GES) comme un enjeu majeur. Cela l’a conduit à mettre en place un plan d’action précoce, complété par des objectifs et des engagements internationaux et faisant l’objet d’un reporting détaillé.
Après l’adoption de l’Accord de Paris lors de la COP21 en décembre 2015, accord universel sur le climat, les COP suivantes ont permis de préciser la feuille de route des États signataires. Même si un travail important reste à faire pour finaliser les modalités de mise en œuvre de l’accord, le rapport du GIEC de février 2022 (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) confirme que le changement climatique est une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète et qu’il est nécessaire d’agir à court terme. Le Groupe s’y prépare activement.

 

ENGIE s’est fixé l’objectif d’atteindre en 2045 le Net Zéro Carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur (scopes 1, 2 et 3), via une trajectoire “well-below 2 °C” certifiée par la Science Based Target initiative (SBTi) en février 2023. Ainsi, le Groupe réduira d’ici 2045 ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 90% par rapport à 2017. En parallèle, il compte œuvrer au développement de puits de carbone de manière à neutraliser, sur le long terme, ses émissions résiduelles, contribuant ainsi au juste niveau à la neutralité carbone planétaire. Le Groupe s’engage par ailleurs à accompagner ses clients dans la réduction de leurs émissions de GES afin d’accélérer la décarbonation de sa propre chaîne de valeur.

La trajectoire climatique du Groupe est fondée sur 4 convictions fortes concernant les scénarios de décarbonation :

  • Les actifs de production d’énergie au gaz (CCGT) du Groupe sont aujourd’hui essentiels à la sécurité et l’équilibre des systèmes énergétiques dont ils font partie. En 2022 par exemple, les actifs gaz ont joué un rôle central dans l’équilibre du système électrique français, dans un contexte de forte tension sur l’offre.
  • Dans un mix électrique dominé par les énergies renouvelables intermittentes, les besoins de solutions de flexibilité pour assurer l’équilibre du système énergétique seront fortement accrus (ils sont multipliés par 4 en 2035 d’après l’AIE dans son scénario Net Zéro Émission). À moyen terme, seuls les actifs thermiques permettent d’apporter cette flexibilité de manière intra-hebdomadaire et intersaisonnière.
  • Sur le long terme, la flotte d’actifs thermiques va progressivement diminuer (fin de vie des centrales en partie remplacées par de la production renouvelable) mais les actifs restants participeront à l’équilibrage du système (actifs de pointe). De plus, les centrales thermiques au gaz pourront être décarbonées d’ici à 2040-2045 grâce notamment au biométhane et à l’hydrogène renouvelable.
  • Déjà certifié selon une trajectoire 2°C par la Science Based Target initiative (SBTi) depuis 2020, ENGIE a reçu sa nouvelle certification “well-below 2 °C” début 2023 avec de nouveaux objectifs à 2030. ENGIE a retenu un objectif de réduction de l’intensité carbone liée à la génération et consommation d’énergie (scope 1 et 2) qui va au-delà des exigences SBTi avec un engagement de -66% sur la période 2017-2030 au lieu de -55% exigé par SBTi. 
    Les prévisions d’utilisation des centrales thermiques à gaz ne permettent cependant pas, pour le moment, à ENGIE de s’engager sur une trajectoire 1,5°C qui nécessiterait une réduction de l’intensité carbone de 78% sur la même période. Une telle réduction ne pourrait se concrétiser sans cession d’actifs. En effet, ces derniers ne pourraient être fermés, sous peine de mettre en péril la sécurité du système électrique auquel  ils contribuent. Ils continueraient donc à émettre des GES. Ainsi ENGIE joue son rôle d’industriel engagé dans la transition énergétique, en restant à ce stade un acteur clé de la production thermique résolument engagé vers une décarbonation de ces actifs avec différentes technologies (biométhane, capture du carbone et, en fonction des développements technologiques, hydrogène renouvelable). Pour industrialiser pleinement ces technologies, malgré les évolutions prometteuses du cadre réglementaire (notamment dans l’UE), nous considérons que l’horizon crédible est 2040-2045.

 

Pour atteindre son objectif de net zéro carbone d’ici 2045, ENGIE s’appuie sur une stratégie structurée autour de plusieurs piliers.

  • Une sortie complète du charbon à court terme 

Le Groupe ambitionne une sortie totale du charbon en Europe en 2025 et dans le reste du monde en 2027. Dans ce cadre, ENGIE donnera la priorité à la fermeture ou la conversion de ses centrales et prendra en considération les conséquences sociales de ses décisions sur les salariés et les communautés locales dans une logique de transition juste. 

 

  • A moyen terme, un développement significatif de la production d'énergie renouvelable

ENGIE vise 80 GW de capacités renouvelables en 2030 et 50 GW dès 2025 (contre 34,4 GW à fin 2021). Cela permettra au Groupe d’atteindre 58% de capacités renouvelables dans sa production d’énergie en 2030 avec pour cibles la mise en service de capacités solaires et éoliennes, 4 GW par an sur 2022-2025 et 6 GW par an sur 2026-2030. Ce développement devrait mobiliser 13 à 14 milliards d'euros d’investissement sur la période 2023-2025, représentant ainsi 55% à 65% des investissements de croissance du groupe.

 

  • Le développement des gaz renouvelables sur le long terme

ENGIE entend décarboner progressivement le gaz grâce au biométhane, à l’hydrogène vert et aux techniques de capture du CO2. Ces technologies devront bénéficier des supports publics nécessaires pour devenir compétitives. Le développement des gaz renouvelables permettra d’accompagner celui des capacités électriques renouvelables, par essence intermittentes, et d’optimiser les investissements dans la perspective d’un système énergétique neutre en carbone. Le biométhane relève d’une logique d’économie circulaire : il permet le déploiement de solutions décentralisées et la création d’emplois locaux. Il peut être injecté dans l’ensemble des infrastructures existantes. ENGIE s’est fixé un objectif de 10TWh de production de biométhane en Europe en 2030. L’hydrogène renouvelable produit par électrolyse à partir d’énergies renouvelables sera clé pour décarboner les processus industriels à haute température et le transport. ENGIE allouera 4 Md€ d’investissements au développement de l’hydrogène renouvelable sur la période 2023-2030 et vise une capacité de production d’hydrogène de 4GW d’ici 2030. La filière devrait passer d’une production locale à un marché européen bénéficiant de la reconversion des infrastructures gaz existantes. Le passage à l’échelle nécessitera la mise en place de partenariats, le développement de la filière avec notamment la nécessité de mécanismes de marché et la mobilisation des pouvoirs publics.

 

  • La décarbonation des clients et des fournisseurs

ENGIE s’est engagé dans une démarche d’accompagnement de ses top 250 fournisseurs préférentiels (hors achat d’énergie sur les marchés), afin qu’ils soient tous certifiés ou alignés Science Based Target à l'horizon 2030. Cela couvrirait 20% des achats du Groupe en termes de dépenses. À la fin 2023, 24% des top 250 fournisseurs préférentiels étaient déjà certifiés ou alignés.

En parallèle, le Groupe est impliqué dans des groupes de travail internationaux comme le WBCSD (World Business Council for Sustainable development) ou la Net Zero Initiative, ce qui lui a permis de construire avec des pairs et des ONG un nouvel indicateur de mesure de la décarbonation des entreprises et des acteurs publics. Sur la base de cet indicateur, ENGIE s'est fixé pour objectif de contribuer à décarboner ses clients de 45Mt CO2 éq. d'ici 2030.

Concernant l’adaptation aux effets du changement climatique, les actifs du Groupe, sont exposés au changement climatique générant dommages, interruptions de production et de fourniture ; ces interruptions peuvent aller de quelques heures/jours à de plus longues périodes en cas de dommages aux installations ou réseaux de transports. Il s’agit de limiter les impacts et de sécuriser les installations, personnels et clients en mettant en place des actions d’adaptation.
ENGIE a construit un partenariat avec un institut météorologique de renom (Institut Pierre Simon Laplace, membre des experts du GIEC) ce qui nous a permis de disposer de données raffinées et des cartes quant à l’évolution de différents types d’impacts climatiques à 2030 et 2050. Les travaux d’élaboration du plan adaptation sont en cours (mise en place d’un reporting systématique des impacts, vérification des niveaux d’exposition des actifs, étude des actions d’adaptation à envisager pour limiter les expositions). Dans ce cadre, ENGIE collabore avec les collectivités locales. En 2021, l’impact du changement climatique sur l’évolution de la production d’énergie solaire, éolienne et l’hydraulique a été cartographié. En 2022, le Groupe a conclu cette analyse avec l’étude d’impact pour les activités thermiques, la chaîne d’approvisionnement de la biomasse, et pour la demande de chaleur et de froid. En 2023, toutes ces données seront déployées au niveau le plus local du Groupe afin d’augmenter la résilience de tous nos sites. 

 

Les autres risques environnementaux

Compte-tenu des spécificités du domaine environnemental et de la diversité des risques sous-jacents, une analyse des risques environnementaux des activités industrielles d’ENGIE est réalisée chaque année dans le cadre d’une démarche globale au sein du Groupe. Cette démarche, pilotée par la Direction de la ESG, permet d'identifier et actualiser les risques pour l’ensemble des activités, et de définir la liste des sites industriels les plus exposés en matière d’eau, de biodiversité, de qualité de l’air déclinée en NOx, SOx et particules, de pollution des sols, de gestion des déchets. La carte ci-dessous présente les résultats synthétiques de l’analyse des risques sur base des données 2023.

Cartographie des risques environnementaux

Les risques sociétaux

Les risques sociétaux sont cartographiés au niveau des activités industrielles au travers, notamment, d’une démarche de dialogue avec les parties prenantes déployée dans toutes les entités du Groupe.

Le Groupe ENGIE a fait du dialogue avec les parties prenantes une pierre angulaire de la conduite de ses projets et du maintien de ses activités en vue de créer une valeur durable et partagée. Ainsi, ENGIE maintient un dialogue continu et proactif avec toutes les parties prenantes autour de ses activités industrielles. Sur la base des démarches existantes, le Groupe accompagne ses entités opérationnelles dans l’approfondissement et la structuration de leurs pratiques. Cela va de la mise en place de stratégies de dialogue jusqu’à leur déploiement opérationnel dans les équipes projet.

L’accompagnement repose sur une méthodologie Groupe qui s’adapte aux spécificités stratégiques, techniques et géographiques des activités opérationnelles. Elle est fondée sur des standards internationaux tels que l’ISO 26000, AA1000, l’IFC (International Finance Corporation) de la Banque Mondiale et les Principes d’Équateur.
Elle consiste en la sensibilisation et la formation des collaborateurs à la structuration du dialogue avec les parties prenantes en lien avec l’entité de formation du Groupe, ENGIE University. 

 

Pour plus d’information, voir la page internet « Engagement avec les parties prenantes : la méthodologie Groupe » 


 

Politiques environnementale et sociétale

Les risques environnementaux et sociétaux sont analysés périodiquement à tous les niveaux de l’entreprise. Les politiques environnementale et sociétale sont déclinées au niveau de chaque GBU, hub régionaux et sites. Leur mise en œuvre est suivie au travers d’objectifs et de plans d’actions revus chaque année. Ce processus de revue permet de s’assurer de la bonne application de nos obligations en matière de vigilance environnementale et sociétale.

 

Politique environnementale

D’un point de vue environnemental, le risque majeur pour le Groupe est le risque climatique, suivi des risques biodiversité, eau et pollution. Ces risques environnementaux globaux et locaux sont étudiés annuellement en central et sur les sites afin d’identifier les risques pour chacun des sites. 
La politique environnementale intègre pleinement cette analyse de risque. La maîtrise de ses émissions de CO2 est un enjeu majeur pour le Groupe, qui l’a conduit à mettre en place un plan d’action spécifique. Ce plan est complété par des objectifs et des engagements internationaux faisant l’objet d’un reporting détaillé. La politique environnementale vise également à respecter la séquence Eviter, Réduire et, si besoin, Compenser les impacts environnementaux des activités du Groupe, le suivi se faisant au travers des plans d’action.

La politique environnementale du Groupe ENGIE précise :

  • les enjeux environnementaux du Groupe.
  • les moyens mis en œuvre par le Groupe pour répondre à ses enjeux et améliorer sa performance.
  • la gouvernance qui contribue à sa mise en œuvre.

Elle est complétée par 5 politiques thématiques (climat, biodiversité, eau, forêt et économie circulaire) qui détaillent les engagements et les objectifs pris spécifiquement dans ces domaines.

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Politique sociétale

S’il est indéniable que nos projets ont un impact fort sur les communautés, il est également de plus en plus évident que les citoyens revendiquent un statut de parties prenantes à part entière et réclament une plus grande consultation et implication dans les projets qui les touchent. 
En réponse à ce double constat, ENGIE s’est engagé dans une démarche proactive, en amont des récentes évolutions réglementaires, en plaçant les enjeux sociétaux au cœur de son business modèle. ENGIE, à travers sa raison d’être, inscrit dans ses statuts son engagement à avoir un impact positif pour les personnes. Via une politique sociétale approfondie, le Groupe a ainsi pu évoluer en incorporant progressivement la brique sociétale comme facteur d’optimisation du business.
La politique sociétale précise : 

  • Les enjeux sociétaux pour le Groupe
  • Les moyens mis en œuvre pour répondre à ces enjeux
  • La gouvernance qui contribue à la mise en œuvre de la politique sociétale du Groupe

 

Intégration de l'ESG dans les décisions d’investissement

Le processus d’intégration de l'ESG chez Engie permet la prise en compte des dimensions climatique, environnementale et sociétale pendant toute la durée du cycle de vie d’un projet, depuis la phase de pré-développement en passant par l’exécution, l’opération & maintenance jusqu’à la phase de démantèlement.
Il permet d’assurer la qualité et la transparence des informations ESG présentées aux comités de décision, d’identifier clairement les principaux risques/opportunités ESG et de les adresser pendant toute la durée du cycle de vie d’un projet.

  • Check-list ESG au stade de l’avis préalable : la liste de vérification des critères repose sur un indicateur de type feu tricolore. Il permet de mesurer l’importance du critère représenté par la question pour la réussite du projet. Il est conseillé d’avoir recours à la liste de vérification des critères ESG dès l’étape de l’avis préalable afin d’identifier les risques potentiels ainsi que les points nécessitant une attention particulière, d’éviter et réduire les impacts potentiels, et de définir un budget de développement approprié.
    Alignées sur la matrice d’évaluation des critères ESG des investissements, ces questions constituent un point de départ pour rassembler les informations qui serviront à appuyer la notation réalisée dans la matrice. 
  • Matrice ESG au stade de la note d’investissement : en se concentrant sur des critères matériels pour le Groupe, la matrice évalue les risques et les opportunités des projets en relation avec les questions de ESG. Les 10 critères sont :  le changement climatique (atténuation et adaptation), l’eau et les océans, la biodiversité et les forêts, la pollution de l’air, l’économie circulaire, les droits humains, l’éthique et la santé sécurité (synthèse des évaluations détaillées), l’engagement avec les parties prenantes (avec un focus sur les communautés affectées, les peuples autochtones et les communautés locales, les achats responsables et une analyse des controverses. L’évaluation de chacun des 10 critères permet d’identifier les risques et opportunités qui doivent être abordés et gérés. L’évaluation de chacun des 10 critères permet d’identifier les risques et opportunités qui doivent être abordés et gérés. En remplissant la matrice, et en satisfaisant à l’ensemble de ces critères couvrant des sujets ESG matériels pour le Groupe, il assure l’intégration des enjeux ESG dans la décision d’investissement et favorise la « licence to operate » du projet. 
  • Plans environnementaux et sociétaux annuels au stade de l’exécution, de l’O&M et du démantèlement : ces plans d’actions délivrés chaque année permettent d’assurer le suivi des plans d’actions mis en œuvre suite à l’analyse de risque et à s’assurer que les dimensions environnementale et sociétale sont adressées.

L’ensemble de ces outils opérationnels répond aux exigences du devoir de vigilance et permet de démontrer la cohérence avec notre raison d’être. La mise en œuvre des plans d’action fait l’objet d’un objectif de déploiement progressif. 

 

Gouvernance

Le Conseil d’Administration, via son Comité pour l’Éthique, l’Environnement et le Développement Durable (CEEDD), supervise les sujets environnementaux et sociétaux au sein du Groupe.

 

Suivi de la démarche ESG

Pour tous les risques identifiés, des actions en concertation avec les parties prenantes sont engagées aux niveaux les plus adaptés. 
En cas d’incident, les procédures en place permettent :

  • d’informer au plus vite tous les acteurs concernés au sein d’ENGIE et de les mobiliser
  • d’échanger avec les parties prenantes intéressées
  • de mettre en place une remédiation sans attendre les décisions de justice.

En 2023, 66% des activités, projets, sites industriels et sites en démantèlement était couverts par un plan d’action environnemental établi en concertation avec les parties prenantes. L’objectif est d’atteindre 100% en 2030.  

En 2032, 49% des activités, projets, sites industriels et sites en démantèlement  faisait l’objet d’un mécanisme adapté de dialogue et de concertation. L’objectif est d’atteindre 100% en 2030.
  
Pour plus d’information, voir la page internet « Engagement avec les parties prenantes : la méthodologie Groupe » 

 

Compte-rendu de la mise en œuvre opérationnelle

Les projets opérationnels intègrent, dans la gestion de leurs activités, la structuration du dialogue avec leurs parties prenantes selon la méthodologie Groupe.

Cuves de stockage de GPL à Ajaccio

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Pour exemple, dans le cadre de la rénovation des cuves de stockage de GPL de la ville d’Ajaccio en Corse du Sud :  le projet a mis en place des actions d’informations de l’activité industrielle vers le territoire et des actions de préservation de l’environnement. Les riverains et les associations environnementales locales ont été informés de la nature et du planning des travaux quelques mois avant leur démarrage au cours de plusieurs réunions d’informations et d’échange. De plus, le projet a mis en place un partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Corse pour la délégation de la gestion de ses sites de compensation. L’université de Corse participe à la réflexion scientifique autour des actions de préservation des espèces protégées. 
Le projet informe en continu de l’avancée du chantier via son site internet et plus directement par les contacts et échanges fréquents que le projet assure avec ses parties prenantes.

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Centrale électrique d’Hazelwood

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La centrale électrique d’Hazelwood en Australie a été arrêtée en mars 2017 et depuis, ENGIE mène un projet de réhabilitation du site : l’usine est en cours de démantèlement et la mine sera transformée en lac.

Les activités de démantèlement de la centrale devraient être achevées au premier semestre 2018. Le dernier formulaire de réhabilitation de la mine adjacente fait l’objet de consultations approfondies avec les autorités de réglementation, la communauté locale et d’autres parties prenantes.
L’usine employait 750 personnes. Concernant le transfert des travailleurs, ENGIE a travaillé avec les syndicats et les autorités locales pour développer et mettre en œuvre un programme de transfert des travailleurs afin de garantir au mieux l’emploi des travailleurs licenciés dans d’autres centrales de production électrique de la vallée de Latrobe.
Les outils de communication et d’engagement des parties prenantes comprennent un site web dédié, des forums communautaires trimestriels, des séances d’information à l’intention des parties prenantes, une couverture médiatique, des publicités, ainsi que des kiosques d’information publique.

Engagements locaux

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ENGIE reste engagé vis-à-vis des communautés locales à travers ses importants programmes de partenariat à long terme, en se concentrant sur le développement des jeunes, l’éducation et d’autres activités de soutien dans la vallée de Latrobe.
De même, le Groupe a réhabilité un site industriel en un nouvel espace biodiversité en Belgique dans la région du Hénâ.

Au Mexique, dans le cadre du projet de gazoduc Cuxtal II traversant le Tabasco, le Chiapas, le Campeche et le Yucatan, les équipes locales ont mis en place une période de consultation des populations concernées de deux ans, de février 2022 à janvier 2024. Ce processus s'est déroulé conformément aux dispositions de la législation mexicaine et de la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail sur les peuples tribaux et autochtones.


ENGIE Mexique a organisé 217 réunions auxquelles ont participé près de 15 000 personnes. L'objectif du processus de consultation était, d'une part, d'établir les initiatives par lesquelles ENGIE se mettra en relation avec les communautés et les parties prenantes qui se trouvent dans la zone d'influence du projet afin de traiter les impacts sociaux qui seront générés dans les phases de préparation, de construction et d'exploitation et, d'autre part, de prendre en considération leurs conditions sociales, leurs besoins et la présence de populations indigènes, dans une perspective de droits de l'homme et de valeur partagée.
 

En savoir plus sur le dialogue et l'engagement d'ENGIE avec les parties prenantes