ENERGIES RENOUVELABLES

Énergies renouvelables matures : notre formidable bond

Par ENGIE - 30 décembre 2020 - 16:00

Quelle accélération ! Chez ENGIE, en dix ans, les capacités renouvelables installées ont plus que doublé, passant de 13 GW en 2010 à 27,5 GW à mi-2020, sans compter les 5,5 GW actuellement en construction. Modèles économiques robustes et solutions de financement innovantes, technologies constamment challengées, effort de R&D continu, industrialisation des installations : voici comment ENGIE fait des ENR matures les locomotives de la transition énergétique.

 

Solaire : des technologies toujours plus innovantes

Première condition pour accélérer le déploiement de ces ENR matures : miser en permanence sur l’innovation. Car pour produire plus, il faut pouvoir compter sur des installations toujours plus puissantes et performantes, capables de tirer le meilleur parti des énergies qui les alimentent. Si ENGIE investit dans différentes technologies, le solaire photovoltaïque (PV) occupe la première place du podium ! Et grâce aux panneaux bifaces, permettant de capter deux fois plus d’énergie, ou aux panneaux montés sur trackers qui suivent la course du soleil, la puissance est au rendez-vous. Comme au Chili, avec les parcs solaires de Tamaya et Capricornio, deux projets qui seront mis en service en 2021 et dont les 551 000 panneaux solaires photovoltaïques occuperont l’équivalent de 380 terrains de football (pour une capacité totale de 200 MW). Ces deux installations, complétées d’un parc éolien, fourniront à terme le premier tiers du GW d’électricité renouvelable qu’ENGIE s’est engagé à produire au Chili. Autre technologie déployée par ENGIE dans le solaire : la centrale solaire thermique à concentration (CSP), exploitée notamment à Kathu, en Afrique du Sud, avec un parc solaire couvrant 4,5 km² et développant une capacité de 100 MW. 

 

Le saviez-vous ?

Au cours des 20 dernières années, l'efficacité des cellules photovoltaïques a tout simplement doublé !

 

Dans l’éolien aussi, une course à l’innovation…

Des mâts toujours plus hauts et des pales toujours plus longues sont nécessaires pour augmenter la puissance des turbines et optimiser la productivité des sites.  Pour aller encore plus vite, ENGIE investit massivement dans les nouvelles technologies qui boostent les capacités de production mais aussi la résilience des équipements, à l’instar des pales auto-dégivrantes qui permettent à nos éoliennes de continuer à fonctionner même sous des températures extrêmes. Cette quête de résilience infuse tout le cycle de vie des équipements jusqu’à leur fin de vie. L’un des objectifs de notre R&D, avec le projet Zebra,  consiste ainsi à inventer des pales d’éolienne 100 % éco-conçues et 100 % recyclables, à l’aide d’une nouvelle résine. 

 

… et à la puissance !

Toujours plus innovantes et résilientes, les infrastructures éoliennes continuent de se développer sur terre mais aussi en mer. Posé ou flottant, l’éolien offshore est ainsi au cœur des ambitions d’Ocean Winds, notre co-entreprise avec EDPR. Avec 5 à 7 GW de projets en exploitation ou construction d’ici 2025, elle va nous permettre de devenir un leader mondial du secteur. Le terrestre n’est pas en reste. Au Brésil, le parc éolien de Campo Largo 2, opérationnel au premier semestre 2021, va compléter la production de Campo Largo 1 pour une capacité totale de 688 MW.  Avec des pales de 73,7 mètres de long et la plus haute tour en acier de l'industrie, le modèle installé, des éoliennes Vestas V150 de 4,2 MW, défie aussi tous les records. Sur le continent nord-américain, les fermes éoliennes de Solomon Forks au Kansas et East Fork développent déjà 472 MW de capacité de production totale, mises en service en 2019 et 2020 avec 177 éoliennes réparties sur les deux parcs. 

 

Un modèle économique compétitif

Si les ENR matures ont le vent en poupe, c’est aussi parce que les coûts d’investissement ont connu des baisses spectaculaires au cours des 10 dernières années. Ils sont de l’ordre de 82 % pour le solaire photovoltaïque, de 39 % pour l’éolien terrestre et de 29 % pour l’éolien offshore*. Cette baisse permet aujourd’hui de produire de l’électricité renouvelable à un prix bien plus compétitif, estimé à environ 43€ du MWh pour une ferme solaire alors que le prix du nucléaire français se situe entre 42 et 60€ du MWh*. L’Irena affirme aussi que les capacités photovoltaïques mises en œuvre en 2020 produiront de l’électricité moins chère que les centrales au charbon, au pétrole ou au gaz. Chez ENGIE, en tant que leader de la transition énergétique, nous accompagnons nos clients dans la décarbonation de leur activité avec des solutions comme le green PPA (Power Purchase Agreement), un contrat long terme d’achat d’électricité renouvelable. Il permet à des territoires et à l’ensemble des acteurs économiques de s’approvisionner en électricité verte tout en participant à la décarbonation de notre mix énergétique. Déjà leaders des green PPA aux États-Unis, notre ambition est d’en devenir le leader mondial !

 

ENGIE, acteur-clé de l’hydroélectricité

Présents depuis plus d’un siècle dans le domaine de l’hydroélectricité grâce à notre filiale la Société Hydro-Électrique du Midi (SHEM), nos activités dans ce domaine couvrent l’Europe mais aussi le continent sud-américain avec le Brésil, le Pérou et le Chili. En 2020, nous avons encore augmenté nos capacités de production avec l’acquisition du deuxième plus grand portefeuille hydroélectrique du Portugal, d’une capacité de production de 1,7 GW.

 

 

Chiffres-clés ENGIE au 30 juin 2020

  • 27,5 GW de capacités installées en renouvelables, dont 97 % d’hydroélectricité, d’éolien et de solaire
  • 5,5 GW en construction
  • Plus de 9 GW de capacités renouvelables supplémentaires livrées entre 2019 et 2021
  • 1er producteur éolien terrestre en France
  • 1er producteur solaire en France
  • 2e producteur hydraulique en France

 

 

Le digital, un accélérateur de développement des ENR matures

Les infrastructures solaires ou éoliennes nouvelle génération bénéficient aussi de l’apport de l’innovation digitale, et en particulier de la data.
 
Véritable outil d’aide à la décision, la data est utile à plusieurs niveaux pour pallier l’intermittence de ces énergies :  en amont, lors du choix de l’emplacement du site en fonction des données topographiques et météorologiques ; en phase d’exploitation ensuite, en permettant de mettre en adéquation la production d’électricité avec le niveau de la demande, les prix de marché ou les éventuelles capacités de stockage. 

>> Retrouvez l’intégralité du Réveil digital en vidéo, notre table-ronde sur le sujet menée avec nos partenaires  LCI.fr et ZDNet

 

Une bonne utilisation des données facilite également la maintenance de nos équipements, tout en optimisant l’efficacité opérationnelle de nos installations. Grâce au logiciel DARWIN conçu par ENGIE Digital, nous collectons et hébergeons sur le cloud les données de 500 parcs d’énergie renouvelable situées dans 23 pays. Au total, plus de 18 GW sont connectés à cette application qui sert aujourd’hui à assurer à distance leur pilotage et leur sécurité via notre Centre de Conduite des Énergies renouvelables (CCE).

La blockchain a également un rôle à jouer dans le développement des ENR matures. TEO, pour The Energy Origin, est une start-up qui apporte des solutions en matière de traçabilité d’énergie. Partenaire d’ENGIE, elle permet d’identifier en toute transparence qui consomme quoi et de garantir l’origine renouvelable de l’énergie consommée. Un enjeu crucial alors que certaines stratégies d’achat d’énergie évoluent vers une demande de 100 % renouvelable en continu. 

 

* Source : Coût de production des énergies renouvelables en 2019, IRENA