
Par ENGIE - 15 mai 2018 - 11:43
Le repositionnement stratégique réussi du Groupe sur les activités de production d’électricité bas carbone, les infrastructures et les solutions clients a permis de poser les bases solides d’une nouvelle dynamique de croissance avec un portefeuille moins exposé aux prix de marché, moins carboné et plus rentable.
Au cours du premier trimestre 2018, les activités du Groupe se sont fortement développées et lui ont permis de renforcer ses positions de leader. ENGIE dispose d’un pipeline de projets renouvelables fourni, en particulier à la suite de récents appels d’offres gagnés et de l’acquisition d’un développeur éolien aux Etats-Unis. Dans les infrastructures, la base d’actifs régulés du Groupe a fortement augmenté à la suite de la régulation des activités de stockage de gaz en France. La dynamique commerciale a également été soutenue dans les solutions clients.
Les résultats financiers de ce premier trimestre 2018 sont en ligne avec la trajectoire prévue sur l’année et la structure financière du Groupe reste très solide, confirmée par le relèvement récent des perspectives de S&P de négatif à stable, avec une notation A- maintenue. ENGIE confirme l’ensemble de ses objectifs annuels 2018.
A l’occasion de la présentation des informations financières du premier trimestre 2018, Isabelle Kocher, Directrice Générale d’ENGIE, a déclaré : « Avec une croissance organique de l’Ebitda de 6 %, ENGIE amplifie les bons résultats de l’année passée, s’inscrit dans la trajectoire annuelle prévue pour 2018 et valide à nouveau le bien-fondé de son repositionnement stratégique engagé depuis 3 ans. Solide financièrement, le Groupe enregistre un niveau de dette nette historiquement bas, en dessous de la barre des 20 milliards d’euros, et confirme l’ensemble de ses objectifs annuels. Je tiens à saluer l’excellence des équipes d’ENGIE : pleinement engagées au service du progrès harmonieux, elles rendent possibles ces succès par leur expertise et leur travail au quotidien. »
Le chiffre d’affaires au 31 mars 2018 s’élève à 17,5 milliards d’euros, en variation de + 1,2 % en brut et de + 3,0 % en organique.
Cette progression s’explique notamment par la forte augmentation de la production d’électricité d’origine renouvelable en France et en Belgique, par la progression des ventes de gaz et d’électricité sur le segment des particuliers en France, par les mises en service d’actifs en Amérique latine et par l’effet température favorable pour les infrastructures de distribution de gaz en France. La progression du chiffre d’affaires est aussi portée par les acquisitions récentes, notamment les nouvelles contributions de deux centrales hydroélectriques au Brésil, de la société de services Talen aux Etats-Unis et de la société de rénovation de bâtiments Keepmoat Regeneration au Royaume-Uni. Ces effets ont été partiellement compensés par un impact change négatif, en particulier imputable à la dépréciation du real brésilien et du dollar US face à l’euro, par des conditions de marché moins favorables pour les activités thermiques en Europe au premier trimestre 2018, par une baisse des prix captés de la production nucléaire et hydroélectrique en Belgique et en France, ainsi que par l’effet périmètre négatif lié aux cessions (en particulier des actifs thermiques en Australie, en Pologne et au Royaume-Uni).
Plus de détails sur l’évolution du chiffre d’affaires par segment sont disponibles en pages 7 et 8.
L’Ebitda de la période s’élève à 3,2 milliards d’euros, en variation de + 3,0 % en brut et de + 6,0 % en organique principalement pour les raisons évoquées pour le chiffre d’affaires. La forte hausse de l’Ebitda est également due à une augmentation des marges de + 30 points de base dans les activités de services et aux très bonnes performances des activités de gaz midstream dans un contexte de marché favorable en Europe.
Selon les segments, la performance de l’Ebitda est contrastée :
Le résultat opérationnel courant s’élève à 2,2 milliards d’euros, en progression de + 3,1 % en brut et de + 5,7 % en organique par rapport à fin mars 2017 pour les raisons évoquées pour l’Ebitda, les amortissements restant stables par rapport au premier trimestre 2017.
Au 31 mars 2018, la dette nette financière s’établit à 19,4 milliards d’euros, en baisse de - 3,1 milliards d’euros par rapport à fin 2017, principalement du fait des effets du programme de rotation de portefeuille (- 2,6 milliards d’euros) avec notamment la finalisation de la vente des activités d’exploration-production en février 2018.
Le cash flow des opérations (CFFO) s’élève à 1,5 milliard d’euros sur le premier trimestre 2018, en baisse de 0,9 milliard d’euros par rapport au 31 mars 2017. Cette évolution d’une année sur l’autre traduit en particulier la normalisation de la variation de besoin de fonds de roulement de - 1,1 milliard d’euros (notamment liée aux appels de marge et aux instruments financiers dérivés).
A fin mars 2018, le ratio dette nette financière / Ebitda s’élève à 2,1x, très inférieur à l’objectif d’un ratio inférieur ou égal à 2,5x. Le coût moyen de la dette brute est en légère baisse par rapport à fin décembre 2017 à 2,53 %.
Le ratio dette nette économique / Ebitda5 s’établit à 3,6x, en amélioration (5) par rapport à fin 2017 (3,8x).
ENGIE finalise son plan de transformation 2016-2018 reposant sur ses trois programmes :
La présentation de la conférence téléphonique investisseurs sur les informations financières au 31 mars 2018 est disponible sur le site internet du Groupe.
Le chiffre d’affaires au 31 mars 2018 est en croissance de + 1,2 % en brut avec + 73 millions d’euros d’effets périmètre (dont - 304 millions d’effets sortants liés notamment à la cession des centrales thermiques au Royaume-Uni et en Pologne pour - 215 millions d’euros, et + 377 millions d’euros d’effets entrants liés aux acquisitions de Keepmoat Regeneration au Royaume-Uni et de Talen aux Etats-Unis ainsi qu’à la contribution des deux centrales hydroélectriques au Brésil), - 372 millions d’euros d’effets change principalement sur le real brésilien et le dollar, et + 499 millions d’euros liés à la croissance organique. Le chiffre d’affaires progresse de + 3,0 % en organique.
Le chiffre d’affaires du segment Amérique du Nord est en croissance brute et organique du fait de la contribution de la société de services Talen aux Etats-Unis et des ventes d’énergie B2B en hausse. Ces effets positifs ont largement compensé l’impact négatif du change et la dilution de la cession des actifs thermiques début 2017.
Le chiffre d’affaires du segment Amérique latine est en baisse du fait d’un impact change négatif, en dépit de la contribution des deux centrales hydroélectriques au Brésil acquises fin 2017, de la mise en service d’actifs éoliens et solaires également au Brésil et des augmentations tarifaires au Mexique et en Argentine dans la distribution de gaz.
Le chiffre d’affaires du segment Afrique / Asie est en légère décroissance brute mais en croissance organique. La décroissance brute est liée à l’impact négatif du change (dollar australien, dollar US et thaï baht) et à la cession de la centrale charbon Loy Yang B en Australie. La croissance organique s’explique par une hausse des ventes d’énergie aux particuliers en Australie et par une meilleure disponibilité des capacités de production des centrales thermiques contractées en Thailande et en Turquie par rapport au premier trimestre 2017, partiellement compensées par l’impact positif du closing du projet de centrale électrique de Fadhili en Arabie Saoudite en 2017.
Le chiffre d’affaires du segment Benelux est en progression par rapport au premier trimestre 2017. Cette augmentation provient essentiellement de la croissance des activités de services en Belgique et des effets volumes favorables enregistrés par les activités de commercialisation d’énergie. Ces effets positifs compensent la diminution de chiffre d’affaires relative à la production d’électricité d’origine nucléaire qui est affectée par un recul des volumes, du fait de l’arrêt de la centrale de Doel 3, et par une diminution des prix captés.
Le chiffre d’affaires du segment France est en hausse significative, en brut et en organique. La croissance brute s’explique par l’acquisition de plusieurs sociétés de services à l’énergie sur le segment des professionnels (MCI, CNN MCO, Icomera). La hausse organique est principalement liée à l’augmentation de la production d’électricité éolienne et hydraulique et à la progression des ventes de gaz et d’électricité sur le segment particuliers.
Le chiffre d'affaires du segment Europe hors France & Benelux affiche une croissance brute et organique. La croissance brute s’explique par l’acquisition de Keepmoat Regeneration (rénovation des bâtiments au Royaume-Uni) qui est compensée partiellement par l’effet change négatif sur la livre sterling et le leu roumain, ainsi que par la cession des activités de distribution de gaz en Hongrie intervenue début 2018. La croissance organique est liée à l’effet positif des prix du gaz sur l’activité de commercialisation en Roumanie partiellement compensé par la baisse des revenus de distribution dans le pays, ainsi qu’au démarrage de l’activité de ventes d’énergie aux particuliers en juin 2017 au Royaume-Uni.
Le chiffre d’affaires du segment Infrastructures Europe est en hausse principalement du fait d’un effet température favorable pour les infrastructures de distribution en France et d’un développement marqué des ventes pour compte propre au Royaume-Uni pour les activités de stockage. Cette hausse est partiellement compensée, en France, par une moindre commercialisation des capacités de stockage et par l’impact négatif des évolutions tarifaires d’accès aux infrastructures de transport et aux terminaux méthaniers au 1er avril 2017.
Le chiffre d’affaires du segment GEM est en baisse par rapport à fin mars 2017. Cette évolution s’explique par le changement de méthode comptable appliqué à la gestion des contrats d’approvisionnement long terme de gaz et des contrats de capacités de transport et de stockage, partiellement compensé par une légère hausse des volumes de commodités vendues aux clients professionnels en Europe par rapport à l’an passé.
Le chiffre d’affaires du segment Autres est en diminution brute du fait de la cession des activités de production d’électricité thermique au Royaume-Uni et en Pologne et en décroissance organique du fait des conditions de marché favorables exceptionnelles en 2017 pour les activités thermiques en Europe et d’une baisse des ventes d’électricité aux industriels en France.
Du 1er janvier au 31 mars 2018 :
Depuis le 1er avril 2018 :
Du 1er janvier au 31 mars 2018 :
Du 1er janvier au 31 mars 2018 :
Depuis le 1er avril 2018 :
(1) Données 2017 retraitées suite au classement des activités E&P International et LNG midstream and upstream en « activités non poursuivies » (à compter de mai 2017 pour EPI et de mars 2018 pour le LNG midstream and upstream) et à l’application des nouvelles normes IFRS 9 et IFRS 15.
(2) Hors effets change et périmètre.
(3) Après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence.
(4) Cash Flow From Operations (CFFO) = Free Cash Flow avant Capex de maintenance.
(5) Données retraitées suite au classement des activités LNG midstream and upstream en « activités non poursuivies » à compter de mars 2018
(6) Impact cumulé du 1er janvier 2016 au 31 mars 2018.
(7) Ces objectifs et cette indication excluent les contributions de l’E&P et du GNL et reposent sur des hypothèses de température moyenne en France, de répercussion complète des coûts d’approvisionnement sur les tarifs régulés du gaz en France, d’absence de changements comptables significatifs autre que ceux liés à IFRS 9 et IFRS 15, d’absence de changement substantiel de règlementation et de l’environnement macro-économique, d’hypothèses de prix des commodités basées sur les conditions de marché à fin décembre 2017 pour la partie non couverte de la production et de cours de change moyens suivants pour 2018 : €/$ : 1,22 ; €/BRL : 3,89 et ne tiennent pas compte d’impacts significatifs de cessions non encore annoncées au 31/12/2017.
(8) Dividende soumis à l’approbation des actionnaires réunis en Assemblée générale le 18 mai 2018
Avertissement important
Les agrégats présentés sont ceux habituellement utilisés et communiqués aux marchés par ENGIE. La présente communication contient des informations et des déclarations prospectives. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits ou des services futurs ou les performances futures. Bien que la direction d’ENGIE estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs et les porteurs de titres ENGIE sont alertés sur le fait que ces informations et déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle d’ENGIE qui peuvent impliquer que les résultats et développements attendus diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les déclarations et informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par ENGIE auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), y compris ceux énumérés sous la section « Facteurs de Risque » du document de référence d’ENGIE (ex GDF SUEZ) enregistré auprès de l’AMF le 28 mars 2018 (sous le numéro D.18-0207). L’attention des investisseurs et des porteurs de titres ENGIE est attirée sur le fait que la réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur ENGIE.
À propos d'ENGIE
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CA 2017 : 65 milliards d’euros. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices financiers (CAC 40, BEL 20, Euro STOXX 50, STOXX Europe 600, MSCI Europe, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, Euro STOXX Utilities, STOXX Europe 600 Utilities) et extra-financiers (DJSI World, DJSI Europe et Euronext Vigeo Eiris - World 120, Eurozone 120, Europe 120, France 20, CAC 40 Governance).