
Par ENGIE - 26 février 2015 - 12:00
Le Groupe atteint ses objectifs à climat moyen en France grâce (a) à sa diversité géographique, (b) à l’équilibre entre ses activités régulées et contractées et ses autres activités («merchant») et (c) aux synergies et gains de performances accomplis dans le cadre du Plan Perform 2015 malgré des éléments exogènes défavorables (sécheresse au Brésil et arrêt temporaire de trois unités nucléaires)
Objectifs4 financiers pour 2015 : un résultat net récurrent résilient malgré la chute du prix des commodités grâce à la mise en place d’un plan de réaction ciblé
Dans le contexte de la chute récente et importante des prix du pétrole et du gaz qui a un impact significatif sur les métiers du Groupe à court terme (estimé à environ – 900 millions d’euros sur l’Ebitda 2015 et – 350 millions sur le Résultat net récurrent, part du Groupe, aux conditions de marché du 31 décembre 2014), le Groupe a décidé la mise en place d’un plan de réaction opérationnel rapide, en complément du plan Perform 2015, focalisé sur des réductions ciblées de dépenses opérationnelles (250 millions d’euros d’impact sur l’Ebitda 2015) s’accompagnant d’un décalage de certains investissements de croissance (2 milliards d’euros sur 2015-2016).
Ce plan permet d’annoncer pour 2015 un résultat net récurrent, part du Groupe3 compris entre 3,0 et 3,3 milliards d’euros, à climat moyen en France, en ligne avec celui publié pour l’exercice 2014. Cet objectif repose sur des estimations d’Ebitda et de résultat opérationnel courant1 de respectivement 11,7 à 12,3 milliards d’euros et 6,8 à 7,4 milliards d’euros.
Par ailleurs, compte tenu des perspectives de croissance à moyen terme et de génération de cash pour 2015-2016, le Groupe confirme sa politique d’allocation du capital sur la période 2014-2016 comme suit :
A l’occasion de la présentation des résultats annuels, Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général de GDF SUEZ, a déclaré : «Dans un contexte particulièrement difficile, la solidité de notre modèle économique et de notre structure financière nous ont permis d’atteindre tous nos objectifs financiers en 2014. Ces bons résultats témoignent de la capacité de résistance de GDF SUEZ. Nous avons été les premiers l’an passé à prendre des mesures radicales avec d’importantes dépréciations d’actifs, tenant compte du bouleversement du paysage énergétique. Nous avons également redéfini notre stratégie de manière claire : être leader dans la transition énergétique en Europe et être l’énergéticien de référence sur les marchés à forte croissance. Grâce à ces nouvelles orientations, GDF SUEZ a poursuivi son développement en Europe dans les énergies renouvelables et les services et dans tous ses métiers à l’international. La politique d’allocation du capital sur 2014-2016 permet au Groupe de mettre en œuvre sa stratégie de croissance, de poursuivre sa politique de développement sélective et rentable et de maintenir une politique de dividende attractive. Nous avons également pris la mesure de l’impact de la chute des prix du pétrole et du gaz et avons mis en place immédiatement un plan de réaction opérationnel. Pour faire face à un monde de l’énergie toujours en plein bouleversement, notre enjeu principal est d’accélérer la transformation de GDF SUEZ. C’est également la raison pour laquelle nous avons anticipé l’adaptation de la gouvernance de notre entreprise.»
Le chiffre d’affaires de 74 686 millions d’euros est en décroissance brute de - 6,6 % par rapport à l’année 2013 et en décroissance organique de - 7,2%. Ce recul s’explique principalement par l’impact du climat sur les ventes de gaz en France, l’année 2014 ayant été exceptionnellement chaude, et par l’impact de la baisse des prix sur les marchés de l’électricité en Europe. Corrigé du climat en France et de l’impact positif du rattrapage tarifaire enregistré en 2013 qui pèsent pour près de 2,3 milliards d’euros, le recul organique se limite à – 4,4%.
L’Ebitda du Groupe, qui s’élève à 12 138 millions d’euros, est en recul de - 6,7 % en brut et de – 4,2% en organique. Corrigé du climat en France et du rattrapage tarifaire enregistré en 2013 qui pèsent pour 815 millions d’euros, l’Ebitda est en croissance organique de + 2,4 %. Cet indicateur est soutenu par les effets positifs des mises en service de nouveaux actifs, de la performance opérationnelle, des efforts accomplis dans le cadre du plan Perform 2015 et de la variation positive des dotations nettes aux provisions, partiellement compensés par l’indisponibilité de trois centrales nucléaires en Belgique, la baisse des prix sur les marchés de l’électricité en Europe et le contexte hydrologique particulièrement défavorable au Brésil.
L’Ebitda de la branche Energy International enregistre une croissance organique de + 1,4 % à 3 716 millions d’euros, marqué par des conditions hydrologiques très difficiles au Brésil (pesant sur l’ensemble de l’année pour environ 0,2 milliard d’euros), compensé par l’amélioration des performances aux États-Unis, en Thaïlande, au Chili, au Pérou, au Royaume-Uni et au Pakistan.
L’Ebitda de la branche Energie Europe est en baisse organique de – 29,2 % à 2 020 millions d’euros du fait des conditions climatiques exceptionnellement défavorables, de l’indisponibilité partielle de trois unités du parc nucléaire en Belgique (Doel 3, Doel 4 et Tihange 2), de la baisse des prix de marché de l’électricité et du rattrapage tarifaire en France enregistré en 2013. Corrigée du climat en France et du rattrapage tarifaire enregistré en 2013, la décroissance organique de l’Ebitda est limitée à – 11,5 %.
L’Ebitda de la branche Global Gaz & GNL s’établit à 2 225 millions d’euros en croissance organique de + 10,9 % par rapport à fin décembre 2013 principalement grâce à la hausse de la production totale de l’Exploration-Production à la suite de nombreuses mises en service et à la forte activité GNL en Europe et en Asie, que compense partiellement la baisse des prix de vente de l’Exploration-Production.
L’Ebitda de la branche Infrastructures s’établit à 3 274 millions d’euros, en décroissance organique de
– 1,7 % par rapport à 2013, principalement en raison du climat plus doux que l’année dernière qui obère les effets positifs des hausses tarifaires et du développement de la commercialisation des capacités de transport et de stockage en Europe. Corrigé du climat en France, l’Ebitda est en croissance organique de + 6,8 %.
La branche Énergie Services enregistre un Ebitda de 1 127 millions d’euros, en croissance de + 8,2 % en brut notamment du fait des acquisitions réalisées au Royaume-Uni (Balfour Beatty Workplace et Lend lease) et aux États-Unis (Ecova) et de + 3,2 % en organique.
Toutes les branches ont par ailleurs contribué aux résultats du plan de performance Perform 2015 qui atteint son objectif sur le résultat net récurrent avec un an d’avance.
Le résultat net récurrent part du Groupe, à 3,1 milliards d’euros, est en diminution de 0,3 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2013. La baisse du résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence est significativement atténuée par des charges financières récurrentes moins élevées grâce à une gestion active de la dette et également par une charge d’impôt récurrent moins élevée.
La dette nette s’établit à 27,5 milliards d’euros à fin décembre 2014 et diminue de 1,3 milliard d’euros par rapport au niveau de la dette nette à fin décembre 2013 sous l’effet (i) de la marge brute d’autofinancement opérationnelle (MBAO) de la période (11,8 milliards d’euros) et de l’émission hybride réalisée début juin par GDF SUEZ SA (2 milliards d’euros) (ii) diminuée de la variation de BFR (1,2 milliard d’euros), des investissements nets[1] réalisés par le Groupe (3,9 milliards d’euros) ainsi que du versement de dividendes aux actionnaires de GDF SUEZ SA (2,8 milliards d’euros) et aux actionnaires minoritaires de certaines filiales (0,8 milliard d’euros). La variation de BFR est pénalisée à hauteur de -1,2 milliard d’euros par l’impact de l’évolution du prix des commodités sur les appels de marge, impact temporaire ayant vocation à se retourner à l’échéance des transactions entre 2015 et 2016.
Le ratio dette nette/Ebitda s’établit à 2,3 x, toujours en dessous de l’objectif ≤ 2,5 x.
En mai, GDF SUEZ a émis avec succès 2,5 milliards d’euros d’obligations vertes («green bonds») soit le montant le plus important jamais levé sur ce marché à un coupon moyen de 1,895 % pour une maturité moyenne de 9,1 ans. GDF SUEZ a également procédé à une nouvelle émission d’obligations hybrides pour un montant de 2 milliards d’euros sous forme de deux tranches portant un coupon moyen de 3,4 %.
A fin décembre 2014, le Groupe affiche une forte liquidité de 17,0 milliards d’euros dont 8,9 milliards d’euros en trésorerie et un coût moyen de la dette brute en baisse pour la 3ème année consécutive à 3,14 % .
En avril 2014, l’agence de notation Moody’s a confirmé le rating A1 de GDF suez avec une perspective stable.
Le 30 juillet 2014, l’agence S&P a confirmé le rating long terme A de GDF SUEZ relevant la perspective de négative à stable.
En 2014, GDF SUEZ a poursuivi la mise en œuvre de sa stratégie :
La présentation des résultats et le rapport financier annuel 2014 comportant le rapport d’activité, les comptes consolidés et les notes aux comptes sont disponibles sur notre site internet :
https://www.engie.com/finance/resultats/2014
Les comptes consolidés du Groupe et les comptes sociaux de GDF SUEZ SA au 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 25 février 2015. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification est en cours d’émission.
Le Conseil d’administration a décidé de présenter à l’Assemblée Générale du 28 avril 2015 une résolution visant à maintenir le principe « une action-une voix », comme le permet la loi Florange du 29 mars 2014 qui instaure des droits de vote doubles, sauf disposition contraire des statuts. L’Etat français, premier actionnaire de GDF SUEZ, a fait part de son intention de ne pas voter en faveur de cette résolution.
L’ordre du jour complet de cette Assemblée Générale, les projets de résolutions et le rapport du Conseil seront publiés dans la seconde quinzaine du mois de mars.
1 après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence
2 dont acompte sur dividende de 0,50 €/action payé en octobre 2014. Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Annuelle prévue le 28 avril 2015
3 hors coûts de restructurations, MtM, dépréciations d’actifs, cessions, autres éléments non récurrents et impacts fiscaux associés et contribution nucléaire en Belgique
4 ces objectifs reposent sur des hypothèses de climat moyen en France, de répercussion complète des coûts d’approvisionnement sur les tarifs régulés du gaz en France, de redémarrage de Doel 3 et Tihange 2 le 1er juillet 2015, d’absence de changement substantiel de réglementation et de l’environnement macro-économique, d’hypothèse de prix des commodités basées sur les conditions de marché à fin décembre 2014 pour la partie non couverte de la production et de cours de change moyens suivants pour 2015 : €/$ : 1,22, €/BRL : 3,23
5 investissements nets = investissements bruts – cessions ; (cash et effet dette nette)
6 sur la base du résultat net récurrent part du Groupe
7 investissements nets = investissements bruts – cessions ; (cash et effet dette nette)
Avertissement important
Les agrégats présentés sont ceux habituellement utilisés et communiqués aux marchés par GDF SUEZ. La présente communication contient des informations et des déclarations prospectives. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits ou des services futurs ou les performances futures. Bien que la direction de GDF SUEZ estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs et les porteurs de titres GDF SUEZ sont alertés sur le fait que ces informations et déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de GDF SUEZ qui peuvent impliquer que les résultats et développements attendus diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les déclarations et informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par GDF SUEZ auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), y compris ceux énumérés sous la section « Facteurs de Risque » du document de référence de GDF SUEZ enregistré auprès de l’AMF le 20 mars 2014 (sous le numéro D.14-0176). L’attention des investisseurs et des porteurs de titres GDF SUEZ est attirée sur le fait que la réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur GDF SUEZ.
À propos de GDF SUEZ
GDF SUEZ inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie) pour relever les grands enjeux énergétiques et environnementaux : répondre aux besoins en énergie, assurer la sécurité d’approvisionnement, lutter contre les changements climatiques et optimiser l’utilisation des ressources. Le Groupe propose des solutions performantes et innovantes aux particuliers, aux villes et aux entreprises en s’appuyant sur un portefeuille d’approvisionnement gazier diversifié, un parc de production électrique flexible et peu émetteur de CO2 et une expertise unique dans quatre secteurs clés : la production indépendante d’électricité, le gaz naturel liquéfié, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. GDF SUEZ compte 152 900 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires en 2014 de 74,7 milliards d’euros. Coté à Paris, Bruxelles et Luxembourg, le Groupe est représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe, ASPI Eurozone, Euronext Vigeo Eurozone 120, Vigeo World 120, Vigeo Europe 120 et Vigeo France 20.