CARRIÈRE

FACT 42 – Protéger tous nos collaborateurs, partout dans le monde

Par ENGIE - 12 juillet 2022 - 10:13

Congé paternité, droit à la déconnexion, égalité salariale… et si tous nos collaborateurs - de la France au Pérou, de la Slovaquie à l’Italie - avaient les mêmes droits et le même niveau de protection sociale ? Avec ENGIE, ce “et si…” est une réalité.

 

Avec la signature du nouvel « accord social international », nous mettons en place un socle de droits et de protection sociale communs, pour tous nos collaborateurs, de toutes nos filiales et tous nos pays d’intervention.

 

Insuffler les priorités d’ENGIE à la société

Cet accord social international est le reflet des préoccupations et des grands enjeux de notre époque. Mais surtout, il est aligné avec la raison d’être de notre Groupe. « Il lie notre engagement bas carbone avec la dimension sociale, à travers des actions fortes et concrètes », introduit Marc Deluzet, chargé du déploiement de l’accord au sein d’ENGIE. Un accord emblématique de la philosophie et de l’état d’esprit général du Groupe.

Ce nouvel accord renouvelle et renforce les accords précédents pour leur donner encore plus de force et de cohérence, et l’enrichit dans de nombreux domaines. Il s’applique au niveau mondial sans distinction. C’est une avancée majeure et historique. « Il va encore plus loin en termes de droits humains, de plan de vigilance, de RSE… Mais aussi, en matière de dialogue social », explique Noémie Goussard, ayant participé à la négociation.

En effet, cet accord illustre autant les engagements sociaux d’ENGIE sur « le fond » - à travers les thématiques traitées - que sur « la forme », par le dialogue mis en place pour construire des objectifs communs. La table des négociations comptait de nombreux couverts ! Elle a réuni les principales organisations syndicales du Groupe, trois fédérations internationales majeures… mais aussi des collaborateurs du monde entier.  « Il nous semblait important d’impliquer des salariés du groupe de différentes géographie pour appréhender au mieux la réalité du terrain. » explique Noémie Goussard.

Et si cet accord a été construit dans le dialogue, c’est parce qu’il ne se limite pas aux collaborateurs du Groupe. « La particularité ici, c’est que le Groupe s’engage à faire connaître cet accord auprès de ses sous-traitants, et de privilégier des prestataires et des fournisseurs qui respectent les plus hauts standards en termes de droits humains. », ajoute Marc Deluzet. Une manière, pour ENGIE, de démultiplier son impact à l’échelle mondiale par un effet « boule de neige ».

L’accord est ainsi aligné sur les exigences croissantes des législations à l’échelle mondiale en matière de devoir de vigilance, de santé-sécurité et de management des chaînes d’approvisionnement. C’est donc au sein d’ENGIE un outil transversal de coopération, et, dans cet esprit, les directions Ethique et Compliance, Santé-Sécurité et Achats du Groupe sont associées et parties prenantes à son déploiement.

 

Des avancées majeures, dans tous les domaines

Pour Noémie Goussard, cet accord social international est l’un des plus complets : « Quelques entreprises françaises et internationales proposent déjà des accords qui changent la donne. Celui-ci a le mérite d’être très riche et de couvrir de nombreux sujets. » Zoom sur les 5 volets de cet accord.

 

Le premier volet de cet accord se met au service de la santé, de la sécurité et de la Qualité de Vie au Travail (QVT) de ses salariés et de ses sous-traitants. Une priorité absolue, illustrée par des actions concrètes :

  • impliquer les instances de représentation des salariés dans l’analyse des risques et des accidents du travail, même quand la législation locale ne le prévoit pas ;
  • sensibiliser tous les managers à l’amélioration de la qualité de vie au travail, à l’équilibre vie professionnelle/vie privée, à l’organisation au travail… ;
  • sensibiliser tous les managers aux risques psychosociaux, comme le stress au travail ou le harcèlement ;
  • soutenir le « droit à la déconnexion » et toutes les bonnes pratiques liées à l’utilisation des outils numériques (messagerie, téléphone mobile, réseaux sociaux…).

 

Le second volet offre un socle commun de protection sociale. Chez ENGIE, nous ne transigeons pas avec la protection sociale des collaborateurs. Ce que nous appelons le « ENGIE CARE » propose des actions telles que :

  • Un congé maternité de 14 semaines et un congé paternité de 4 semaines, entièrement rémunérés. Une avancée majeure dans de nombreux pays, dans lesquels le Groupe fait figure de pionnier.
  • Une couverture minimum équivalente à 12 mois de salaire en cas d’invalidité ;
  • Une garantie santé avec la couverture d’au moins 75% des frais d’hospitalisation ;
  • Le versement d’un capital équivalent au minimum à 12 mois de salaire brut en cas de décès.

 

Le troisième volet de l’accord engage le Groupe sur les questions de mixité, de diversité et d’inclusion. Car la performance de l’entreprise est directement liée - nous en sommes convaincus - à la mixité de nos équipes. Au programme :

  • Un objectif de parité pour la population cadre, avec comme point d’étape en 2030 d’avoir 40 à 60% de cadres femmes ou hommes ; 
  • le rejet des pratiques salariales discriminatoires et la mise en place d’un système de rémunération transparent ;
  • La lutte contre toute forme de discrimination à l’encontre de femmes enceintes ;
  • La promotion de l’égalité des chances, quels que soient le sexe, la couleur de peau, la religion, le handicap, l’orientation sexuelle… ;
  • Le rejet de toute forme d’intolérance à l’égard des différences, quelles que soient les législations nationales en vigueur ;
  • La protection des personnes s’identifiant comme LGBTI+, qui peuvent refuser un poste dans un pays où leurs droits seraient restreints, sans aucun impact sur leur carrière ;
  • La mise en place de dispositifs d’écoute et de protection à destination des employés victimes de harcèlement, moral ou sexuel.

 

Le quatrième volet de l’accord propose d’agir pour un emploi durable et le développement des compétences. Il vise à renforcer l’employabilité des collaborateurs… et donc leur sérénité face à l’avenir. Avec notamment :

  • Un objectif de 100 % de salariés formés chaque année à l’horizon 2030 ;
  • Une juste rémunération assurée aux stagiaires et apprentis ;
  • Un accès aux programmes de formation garantit à tous les salariés, sans distinction ;
  • Un contrat de travail écrit dans une langue officielle du pays où ils travaillent et un salaire versé sur un compte bancaire à leur nom.

 

Le cinquième et dernier volet de l’accord nous engage au strict respect des droits fondamentaux et à une lutte active contre la fraude et la corruption. En étant partie prenante d’un secteur aussi sensible que l’énergie, et à travers le monde entier, notre exemplarité - sociale, fiscale ou encore éthique - doit être totale. Elle se traduit par :

  • Le strict respect des conventions de l’Organisation internationale du travail en matière de liberté d’association et de négociation collective ;
  • La mise en place d’une Charte éthique qui incite tous les collaborateurs à appliquer ses principes dans leur vie professionnelle ;
  • La mise à disposition d’une formation en e-learning sur la fraude et corruption ;
  • La mise en place d’un plan de vigilance pour prévenir toute atteinte envers les droits humains, les libertés fondamentales, la santé, la sécurité et l’environnement ;
  • Une attention particulière portée aux droits humains, du travail et des syndicats, intégrée dans les exigences de la politique Achats ;
  • Une exigence envers les fournisseurs et sous-traitants directs de respecter les normes de protection les plus élevées en termes de droits humains, des travailleurs et des syndicats.

 

Des actions rapides, des résultats suivis de près

Signé le 20 janvier 2022, cet accord est valable pour 4 ans et sera déployé progressivement. Il fixe un cap, et permet de s’adapter aux réalités du terrain. « Sur l’écart salarial ou le harcèlement par exemple, tous les pays ne partent pas du même point. Les actions vont donc être différentes et adaptées, explique Marc Deluzet. Les objectifs sont les mêmes pour tous. C’est une manière pour nous de contribuer à la régularisation de la mondialisation… dans un sens plus social. »

Loin d’une déclaration de bonnes intentions, cet accord ambitieux est donc suivi de près. L’organisation d’un Forum mondial permettra de faire le point - chaque année, dans chaque pays - sur les actions engagées et leurs résultats. Avec pour objectif de partager les bonnes pratiques et parvenir, ensemble, à créer une société à la fois plus neutre en carbone, plus inclusive et plus juste.

Un accord qui porte les ambitions RH du Groupe au niveau mondial, et illustre à lui seul les valeurs et l’ADN du Groupe.