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Un repowering exemplaire. Le parc de Fitou, situé dans l’Aude, a connu un démantèlement exemplaire : 8 éoliennes installées il y a 22 ans ont été démontées et remontées avec une puissance presque doublée.
Après vingt ans de bons et loyaux services, les premières générations d’éoliennes arrivent en fin de vie. Le repowering (renouvellement) consiste à remplacer ces turbines par des modèles de nouvelle génération, plus performantes, capables de produire deux fois plus d’électricité qu’auparavant en moyenne, voire plus, en réutilisant les infrastructures existantes.
Des éoliennes plus performantes
Comment ? Grâce à des rotors plus puissants, à des pales plus longues qui balaient une surface supérieure, à une aérodynamique améliorée, à une meilleure captation des vents, à des systèmes de pilotage intelligents, qui optimisent le fonctionnement en temps réel... tout en bénéficiant d'un retour d’expérience de plus de 20 ans, notamment sur la préservation de la biodiversité, et les enjeux acoustiques et paysagers. Bref, des éoliennes plus performantes et mieux intégrées, ce qui contribue à la transition écologique.
ENGIE, qui vise 95 gigawatts (GW) de capacités renouvelables et de stockage installées d’ici 2030, est actif dans ce domaine prometteur. Le Groupe a déjà lancé ses premiers chantiers en France, en Belgique et en Allemagne. D’autres sont prévus en Italie.
Des parcs à renouveler
D’après le cabinet Wood Mackenzie, 275 GW de capacités éoliennes terrestres dans le monde atteindront 20 ans d’exploitation entre 2023 et 2033. Cette flotte mondiale vieillissante attire les investissements dans le repowering : la capacité cumulée renouvelée devrait être multipliée par plus de six, passant de 21 GW en 2023 à 134 GW en 2033.
En France, les premiers parcs datent de 1991. Leur remplacement est donc désormais engagé.
Le repowering présente l’avantage de valoriser les infrastructures déjà en place : voies d’accès, raccordement électrique, emplacements des mats… Les éoliennes en question occupent souvent les meilleurs sites, les plus ventés, choisis dès l’origine pour leur excellent potentiel énergétique.
Enfin, après deux décennies, les éoliennes font partie du paysage : elles sont connues, comprises et souvent bien acceptées par les riverains.
« Sur les 1 400 parcs éoliens exploités par ENGIE Green, nous prévoyons 4 renouvellements de parcs par an pour les 10 prochaines années cpour un total d’environ 1 GW. Ils devraient voir doubler leurs capacités de production, et le nombre de mats diminuer d’un tiers environ. Pour prendre un exemple, le parc de la Haute Lys, dans les Hauts-de-France, produira plus qu’avant avec 17 turbines au lieu de 25. »
Samuel Renard, Directeur général d'ENGIE Green & Shem.
Une opportunité pour l’Europe
Le repowering est appelé à se développer en Europe. L’Allemagne, dont les éoliennes sont plus anciennes, est logiquement pionnière en la matière. L’Union européenne appelle les États membres à simplifier et accélérer les procédures, avec un objectif de 6 mois maximum pour instruire les dossiers.
Une opportunité à saisir pour prolonger la vie des parcs existants, renforcer la souveraineté énergétique du continent et soutenir la neutralité carbone.


