Catherine MacGregor ne cesse de le rappeler : « pour atteindre le Net Zéro Carbone en s’assurant de la maîtrise des coûts pour les citoyens et les entreprises, (…) il faut s’appuyer sur tous les leviers de décarbonation ». Les gaz renouvelables constituent justement un levier particulièrement prometteur, qui, en prime, permet de renforcer la souveraineté énergétique des territoires.
C’est pourquoi ENGIE s’engage à atteindre 100 % de gaz renouvelables dans son mix énergétique en 2050. Avec une première étape dès 2030 : produire 10 TWh de biométhane en Europe et disposer d’une capacité de production de 4 GW d’hydrogène par électrolyse. Pour cela, le Groupe va investir 3 milliards d’euros. Dernière opération en date : le 21 septembre 2023, ENGIE a annoncé l’acquisition d’Ixora Energy Ltd, un des leaders de la production de biométhane au Royaume-Uni avec un total de 160 GWh de biométhane par an. À travers cette acquisition, ENGIE consolide son portefeuille de projets sur ce marché clé. D'ici 2030, notre ambition au niveau mondial est de commercialiser 30 TWh par an de biométhane et 30 TWh d’hydrogène renouvelable, bas carbone ou de produits dérivés.
GEMS, un rôle clé pour le biométhane
L’entité GEMS (Global Energy Management & Sales) jouera un rôle essentiel pour ce dernier objectif. C’est elle qui achète des volumes de biométhane (qu’ils soient produits par ENGIE ou par d’autres acteurs) et les revend à ses clients. Ces derniers « sont de deux types : les clients internes au Groupe comme nos centrales à cycle combiné gaz et les BtoC, et les clients externes - des collectivités locales et des industriels de divers secteurs », explique Aurélie Boscarolo, Business Developer chez GEMS. La structure compte déjà les premières références dans son portefeuille de clients. Par exemple, GEMS livrera 3 TWh de biométhane sur dix ans au chimiste Arkema.
Sur le front de l’hydrogène, ENGIE s’est engagé à produire 4 GW d’hydrogène par électrolyse d’ici 2030. Une grande part pourra être dédiée aux transports maritimes et aériens.
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