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S’insérer dans une Economie circulaire et réduire ses déchets

Le Groupe se positionne vis-à-vis de ses clients, partenaires et de la société, en acteur de l’économie circulaire, par la fourniture d’une énergie renouvelable, gaz ou électricité, et les services sous-jacents, ainsi que par la recherche de solutions décarbonées.

 

Contexte

L’énergie est un des flux importants de l’économie circulaire. ENGIE est donc au cœur des solutions possibles pour la préservation des ressources, la réutilisation de l’énergie telle que la production de biométhane ou la récupération de chaleur.

Le schéma ci-dessous illustre la place de l’énergie dans la boucle de l’économie circulaire.

Schema économie circulaire

Intégrant les recommandations d’un audit interne sur la gestion des déchets, ENGIE a traduit depuis, dans sa politique environnementale, sa volonté de réduire les quantités produites et celle d’augmenter le taux de valorisation de ses déchets. 

 

Les engagements du Groupe

Le 1er février 2017, sous la coordination de l’AFEP (l’Association Française des Entreprises Privées), le Groupe ENGIE s’est engagé, avec 32 autres entreprises françaises, à trois actions pour développer l’économie circulaire :

  • Impulser les gaz renouvelables : biogaz, biométhane de première, deuxième et troisième génération en France
  • Développer la récupération d’énergie sur les processus industriels et tertiaires
  • Outiller de manière innovante l’aide au processus de prise de décision relative à l’économie circulaire en zone industrielle (outil BECIRCLE : action terminée en 2021)

 

En 2022, ENGIE a renforcé ces engagements avec 3 nouveaux objectifs :

  • Développement du Biométhane en Europe
  • Réduction des quantités de déchets évacués (dangereux et non dangereux)
  • Recyclage des vêtements de travail

 

En Savoir Plus sur les engagements du Groupe

 

Au travers de sa politique Economie circulaire, ENGIE s’investit notamment pour: 

  • Augmenter le taux de recyclage des déchets générés par les activités industrielles 
  • Développer les gaz verts tels que le biométhane et l’hydrogène 
  • Identifier des filières de recyclage et réduire ainsi l’impact sur les ressources, notamment pour les énergies renouvelables solaires et éoliennes 
  • Utiliser les ressources de manière durable via des filières certifiées ou labellisées (ex biomasse) 
  • Lutter contre la déforestation dans la chaine d’approvisionnement et n’utiliser que de la biomasse issue d’une gestion durable des forêts telle que définie par le standard SBP (Sustainable Biomass Program) 
  • Favoriser la réutilisation de pièces détachées et de circulation du stock au sien du Groupe via une plateforme dédiée (BeeWe)

Cette politique se concrétise à travers les objectifs du Groupe pour 2030 : 

Objectifs déchets

Par ailleurs, ENGIE a atteint en 2022 un taux de valorisation de ses déchets non-dangereux de 80% et de ses déchets dangereux de 21%.

 

L’économie circulaire en action

BE CIRCLE, nature innovante

BE CIRCLE a été développé au sein d'un projet collaboratif européen en tant que service pour les entreprises industrielles et leur écosystème. Il vise à faciliter leur transition vers une économie circulaire.

Basé sur une plateforme de modélisation, l’outil permet de :

  • développer des synergies entre entreprises pour économiser les ressources et faire des gains économiques
  • décarboner les activités industrielles
  • optimiser l’emprise au sol

 

Biogaz et biométhane

Vue-simplifiee-des-processus-de-production-de-gaz-renouvelables

ENGIE s’est fixé comme objectif en France de verdir le gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable d’ici 2050. Le Groupe est notamment présent sur toute la chaîne du biométhane, depuis le développement de projets d’industrialisation jusqu’à sa distribution.

 

En France, ENGIE Bioz initie, développe, finance, construit et exploite des unités d'injection de biométhane dans le réseau de gaz, en s’inscrivant dans la durée sur les territoires.

 

L’énergie produite permet d'alimenter des milliers de foyers et de réduire ainsi les émissions de CO2. En parallèle, le Groupe adapte ses infrastructures à l’injection de biométhane, et développe, au bout de sa chaîne de valeur, des solutions efficaces et bas carbone (comme les pompes à chaleur hybrides pour le chauffage, ou les motorisations performantes pour la mobilité terrestre et maritime) permettent aux clients d’accompagner le verdissement de leur consommation. 

Objectifs Biométhane

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Un nouvel engagement de limitation des cultures énergétiques pour produire du biométhane

En 2024, pour répondre aux questionnements quant à l’utilisation d’intrants d’origine agricole dans la fabrication du biogaz, ENGIE s’engage à limiter l’utilisation des cultures énergétiques dans la fabrication du biogaz.

Les nouvelles unités de production de biométhane construites par ENGIE (greenfield projects) doivent mobiliser une part très faible de cultures énergétiques. Le taux de cultures énergétiques dans le tonnage annuel d’intrants à l’échelle du pays doit être limité à un chiffre au maximum.

Dans le cas où ENGIE acquiert des installations de biométhane existantes fonctionnant avec des cultures énergétiques (brownfield projects), un plan de sortie progressive des cultures énergétiques, dès que possible et au plus tard dans les 10 ans (transition juste pour les agriculteurs), est mis en œuvre. S’il reste des intrants issus de cultures énergétiques, le tonnage annuel moyen dans le portefeuille total du pays devrait représenter un pourcentage à un chiffre au maximum.
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Des projets de biométhane de deuxième génération

Le projet GAYA, une optimisation de l’utilisation des résidus forestiers

Gaya

La plateforme produit du biométhane à partir de résidus de la filière bois-forêt. Elle utilise majoritairement des plaquettes forestières, enrichies d’un mélange de coproduits agricoles ou industriels : noyaux d’olives, des coques d’amande, des écorces, ou de la paille non alimentaire. Afin de réduire l’empreinte carbone, elle est implantée à proximité des réseaux de transport ou de distribution de gaz et de gros consommateurs de gaz tels que les chaufferies utilisées pour les réseaux de chaleur. Les sources d’alimentation se trouvent également dans un rayon de moins de 50 km. Il s’agit d’une valorisation locale de déchets en énergie.

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Le projet Salamandre

CMA CGM et ENGIE vont co-investir dans le projet Salamandre pour produire du biométhane de 2e génération à partir de résidus forestiers et de combustibles solides de récupération. Ce projet prévoit la production de 11 000 tonnes par an de biométhane de deuxième génération, avec une mise en service graduelle en 2026, pour un investissement total de 150 millions d’euros. Il s'agit la première étape d’une ambition commune de produire jusqu’à 200 000 tonnes de gaz renouvelables par an d’ici 2028, dans le monde.

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L'hydrogène, un accélérateur de décarbonation

Pour parvenir à un futur neutre en carbone, ENGIE s’appuie notamment sur un ambitieux programme de développement des capacités de production, de transport, de stockage et de distribution d’hydrogène. Ce gaz peut être produit à partir d’énergies renouvelables localement implantées, et donc favoriser le circuit court de l’énergie et les emplois locaux. L’hydrogène est donc la promesse d’une nouvelle filière technologique, énergétique et industrielle, au niveau local comme au niveau global, avec de nouveaux emplois à la clé, indispensable pour contribuer à l'économie circulaire.

Objectifs hydrogène

ENGIE accélère donc son engagement à développer l'hydrogène, notamment au salon HyVolution. Le projet « MassHylia » a pour objectif de développer, construire et exploiter l'un des plus grands sites de production d'hydrogène renouvelable en France, dans la région Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur. 

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ENGIE et les biocarburants

Les biocarburants sont des carburants de substitution obtenus à partir de la biomasse, c’est-à-dire à partir de matières premières non fossiles, d’origines végétales, animales ou issues de déchets. Ils émettent 50 % de CO2e de moins que leurs équivalents fossiles et sont donc un atout majeur dans la décarbonation des carburants liquides.

A Valenton, dans le Val-de-Marne, le projet pilote « BioGNVAL » lancé en mars 2015 consiste à transformer les boues d’épuration de la région parisienne en biométhane liquide, utilisable comme carburant pour camions. Un carburant écologique, économique et garantissant une grande autonomie.