Pourquoi ENGIE participe à la COP26 ?

Climate Week, Sommet de l'ONU sur l'énergie, et maintenant Cop 26 : ENGIE multiplie les participations aux grands événements Climat. Avec quel objectif ?

Julia Maris : Nous ne sommes pas dans la représentation mais dans le passage à l’action. Nous y allons pour nouer des partenariats et accélérer la décarbonation des acteurs privés comme publics. Pour preuve, nous avons de nombreux partenariats en cours à présenter, à l’image d’entreprises de la mobilité comme Michelin ou Faurecia que nous accompagnons dans la décarbonation de leurs activités, ou des géants du numérique comme Google, Amazon, Microsoft ou Orange, à qui nous fournissons de l’électricité décarbonée dans le cadre de contrats Green PPA. Ou encore des territoires que nous aidons à atteindre leurs objectifs Net Zéro Carbone. Je pense, par exemple, à la plus grande ferme solaire d’Ile-de-France que nous venons d’inaugurer à Marcoussis. Quand nous partageons ces exemples-là, nous faisons la preuve que la décarbonation est déjà en marche et que nous en sommes un partenaire incontournable.

Aujourd’hui, ce terme décarbonation est sur toutes les lèvres. En quoi ENGIE est-il incontournable ?

Julia Maris : Certes, la décarbonation, tout le monde en parle. Mais chez ENGIE, nous sommes depuis longtemps engagés dans le verdissement de notre mix énergétique : en accélérant le développement nos capacités renouvelables d’une part, en mettant fin à nos activités dans le secteur du charbon, d’autre part. La décarbonation est au cœur de notre stratégie, c’est même notre raison d’être. Nous l’avons annoncé en mai dernier : notre ambition est d’être Net Zéro Carbone en 2045, sur toutes les émissions du Groupe (ce qu’on appelle les 3 scopes), ce dont on peut être fiers. Nous nous engageons par ailleurs sur notre sphère d’influence : nous accompagnons la décarbonation de nos clients avec un objectif de 45 Mt de CO2 évitées par an et visons 100 % de nos fournisseurs préférentiels certifiés ou alignés avec l’Accord de Paris. Conscients que nous menons une course contre la montre, nous mettons toutes nos forces et nos expertises pour relever ce défi mondial.

Justement, en quoi la Cop 26 peut-elle être une étape supplémentaire dans la réussite de cette trajectoire ?

Julia Maris : Il s’agit de la COP la plus importante depuis l’Accord de Paris en 2015. Parce que ce rendez-vous est l’occasion de confronter les engagements pris il y a cinq ans avec les premiers résultats obtenus mais aussi parce le dernier rapport du GIEC est alarmant et montre l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. Les Etats sont attendus pour réhausser leurs ambitions avec la mise à jour de leurs National Determined Contributions (NDC) pour atteindre une trajectoire à 1,5°C. Nous sentons bien que cet événement est très regardé par les citoyens : 75 % d’entre eux attendent des gouvernements des réponses concrètes au changement climatique. Au moment où les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter, nous devons aussi y faire valoir notre vision d’une transition énergétique juste, c’est-à-dire durable, fiable, et accessible pour les citoyens, les organisations et les Etats. 
Et si en tant qu’entreprise, ENGIE n’est pas directement impliqué dans les négociations, nous venons à Glasgow apporter notre contribution, avec la conviction d’être au cœur de cette transition vers un autre monde.