Par ENGIE - 17 novembre 2021 - 14:09
Sur toutes les lèvres en ce moment, le concept de décarbonation est directement associé à la lutte contre le changement climatique. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les objectifs fixés en la matière ? Et concrètement, comment faire pour décarboner ? Réponses à suivre...
Derrière le mot décarbonation, on retrouve l'ensemble des mesures permettant à un secteur d'économie, une entité – Etat, entreprise, – de réduire son empreinte carbone, c'est-à-dire ses émissions de gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2) et méthane (CH4) principalement, afin de limiter l'impact sur le climat.
De très nombreux pays dans le monde sont engagés dans une démarche de décarbonation, thème central des échanges lors de la COP26.
La France, à l'instar de l'Union européenne, vise la neutralité carbone à l'horizon 2050. Cela signifie que les pouvoirs publics souhaitent atteindre un équilibre entre les émissions de carbone liées aux activités humaines et l'absorption du carbone de l'atmosphère, rendue possible par les puits de carbone comme les forêts par exemple. La feuille de route du Gouvernement est portée par la « Stratégie nationale bas carbone », initiée en 2015 et révisée en 2018-2019, qui fixe les principales orientations pour réussir la transition vers une économie bas-carbone.
Et, forcément, le monde industriel est invité à se mobiliser. Pour inciter les acteurs du secteur à accélérer leur décarbonation, la France a notamment débloqué des subventions pour presque 3 milliards d'euros dans le cadre du Plan de relance. Cette somme soutient notamment les investissements industriels dans les domaines de l'efficacité énergétique ou de l'électrification permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L'un des leviers incontournables pour réussir à décarboner se résume en une formule : consommer moins et mieux. Comment ?
La volonté des pouvoirs publics, comme des industriels, pour atteindre la neutralité carbone est bien réelle. Dans le même temps, les solutions pour décarboner notre économie existent. Le résultat ? Un dyptique vertueux qui verra s’opérer en une génération un changement profond de nos façons de produire et de consommer.