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Par ENGIE - 07 décembre 2020 - 16:05
C’est un gaz ultra léger qui peut faire avancer voitures, trains et bateaux sans émettre la moindre pollution. L’hydrogène serait-il le chaînon manquant de la neutralité carbone ? Chez ENGIE, nous sommes convaincus que oui. Voici 5 raisons d’y croire.
Élément entrant dans la composition de l’eau, ressource potentiellement inépuisable, l’hydrogène vert coche toutes les cases de la transition énergétique :
Facile à transporter et à stocker, l’hydrogène est distribuable à la demande.
Son utilisation ne génère aucune émission de CO2, oxyde de soufre ou particules fines, seulement de la vapeur d’eau.
L’hydrogène sert de vecteur énergétique pour stocker et valoriser les surcapacités électriques, surpassant même les systèmes de stockage classiques comme les batteries ! Il est le pont entre tous les systèmes énergétiques (électrique, gazier, pétrolier…) et peut couvrir la majorité des usages actuels de l’énergie.
Considéré comme « le carburant du futur », il libère 3 fois plus d’énergie que l’essence! (1)
Stockable et transportable à la demande, l’hydrogène vert est une énergie complémentaire à l’électricité. Comment ? Grâce au Power-to-Gas, une solution d’avenir qui permet de transformer l’électricité issue d’énergies renouvelables en gaz hydrogène pour le stocker. Cet hydrogène vert peut ensuite être injecté dans les réseaux de distribution lorsque les énergies renouvelables ne produisent pas suffisamment d’électricité, assurant ainsi la continuité d’alimentation et la sécurité en cas de pics de consommation. Selon les estimations de l’ADEME, le potentiel du Power-to-Gas en France pourrait atteindre les 30 TWh par an d’ici 2030 !
Partout en Europe, l’hydrogène gris est déjà très utilisé par l’industrie. C’est un hydrogène produit par « craquage » du gaz, un processus très émetteur de CO2. En France, dans près de 94% des cas, l’hydrogène gris est utilisé comme matière première dans un certain nombre de procédés chimiques eux aussi émetteurs de CO2 : production d’ammoniac, raffinerie du pétrole, fabrication d’acier et de ciment… Remplacer cet hydrogène « fossile » par de l’hydrogène vert permettrait de décarboner massivement notre industrie et d’agir durablement pour l’environnement.
Les véhicules à hydrogène ne génèrent aucune émission carbone ou particules fines, tout en offrant une autonomie allant jusqu’à 700 km. C’est aussi un carburant trois fois plus puissant que l’essence, avec une capacité de stockage inégalée. Et tandis qu’un bus électrique met 4 heures à se recharger, le bus à hydrogène fait le plein en… 20 minutes. Qui dit mieux ? (2)
Comment réduire l’empreinte carbone d’un secteur qui représente à lui seul 3% des émissions mondiales de CO2, 15% des rejets d’oxydes de soufre et 17% des émissions d’oxydes d’azote ? (3) L’Organisation Maritime Internationale souhaite réduire de 50% les émissions carbone du secteur d’ici 2050 (par rapport à 2008). Pour atteindre cet objectif, les fiouls lourds vont devoir laisser la place à des solutions moins émettrices. L’hydrogène vert, par sa puissance, pourrait être une voie d’avenir pour décarboner les transports maritimes. A ce jour, l’hydrogène renouvelable issu de la technologie du Power-to-Gas semble être la seule solution 100% verte capable de répondre aux besoins du secteur.
COMMENT ENGIE MISE SUR L’HYDROGÈNE VERT ? La dynamique est lancée. Le Plan de relance dévoilé en 2020 par le gouvernement français prévoit une enveloppe de 7 milliards d’euros pour la filière hydrogène (contre 100 millions d’euros il y a 2 ans). En Allemagne, cette enveloppe s’élève à 9 milliards d’euros ! Chez ENGIE, nous avons pris les devants il y a quelques années. Convaincus que l’hydrogène vert est le chaînon manquant de la transition énergétique, nous avons créé en 2018 une Business Unit qui lui est entièrement dédiée. 100 experts de l’hydrogène vert y travaillent chaque jour pour faire avancer la décarbonation des processus industriels et de la mobilité ! Notre centre de recherche ENGIE Lab CRIGEN développe également des programmes de recherche ambitieux sur la production et l’utilisation d’hydrogène vert pour le transport maritime. |