Cette interaction est à double sens : les activités du Groupe sont en partie dépendantes des services rendus par les écosystèmes (ressources en biomasse, régulation des eaux et du climat), et nos activités ont aussi un impact sur la biodiversité. La fragmentation et les perturbations des habitats générées par l’emprise territoriale des sites constituent le principal impact des activités du Groupe (imperméabilisation des sols, rupture de continuités écologiques, etc.).
La plus grande emprise territoriale est celle des canalisations de transport de gaz et celle des installations de stockage gaz qui, enterrées ne participent pas à la fragmentation du territoire, et celle des réservoirs pour la production d’électricité d’origine hydraulique.
L’impact des centrales thermiques classiques sur la biodiversité provient de leurs émissions dans l’atmosphère de CO2, NOx, SO2 et particules, ainsi que des prélèvements et des rejets de l’eau utilisée pour leurs systèmes de refroidissement.
Les parcs éoliens peuvent perturber plus particulièrement l’avifaune et les chiroptères.
Des conditions environnementales propices au développement d’espèces exotiques envahissantes peuvent être favorisées sur des sites industriels, en particulier pendant leur phase de construction. Il est important d'intégrer ce risque dans la phase de projet.
Les principaux impacts indirects sont liés aux approvisionnements du Groupe, notamment en biomasse.
La protection de la biodiversité est une composante du développement du Groupe avec ses risques et ses opportunités en termes de réglementation et de réputation. Sous-estimer ou ne pas anticiper les évolutions réglementaires ou les attentes toujours plus fortes des parties prenantes peut notamment entraîner des délais ou des arrêts dans nos activités, et par conséquent des coûts financiers importants. La protection de la biodiversité est pleinement intégrée à la responsabilité environnementale et sociétale du Groupe et constitue un enjeu fort de l’ancrage territorial de son activité.