Chronologie des engagements du Groupe pour préserver la biodiversité :
- 2010 : Lancement des lignes directrices du Groupe en matière de biodiversité
- 2012 : Engagements dans la Stratégie Nationale Française pour la biodiversité portée par le Ministère de la transition écologique

- 2016 : Engagement dans le Business and Biodiversity Pledge, initié par le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) lors de la COP13 à Cancun, Mexique.

- 2018 : Engagement dans act4nature, une initiative lancée par Entreprises pour l’Environnement (EpE) afin de mobiliser les entreprises face aux enjeux biodiversité. Le rapport 2021 de suivi des engagements du Groupe est disponible (en anglais uniquement).

- 2019 : Engagement concernant les sites classés au Patrimoine mondiale de l’UNESCO, et plus précisément les sites naturels et mixtes.

- 2021 : Engagement dans act4nature international (évolution de act4nature), pour les engagements globaux du Groupe et dans Entreprises Engagées pour la Nature-act4nature France (suite des engagements dans la stratégie nationale française pour la biodiversité)

ENGIE a renouvelé et élargi ses engagements en définissant une nouvelle feuille de route 2020-2030, sur la base des pressions majeures identifiées par l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), des ODD (Objectifs de Développement Durable), des engagements communs act4nature et des enjeux propres aux activités. Ces engagements individuels se déclinent selon 4 axes :
Axe 1 – Empreinte au sol et continuités écologiques
A travers ses différents sites, ENGIE peut contribuer à la préservation de la biodiversité en optimisant l’utilisation de son empreinte foncière, en restaurant des corridors écologiques et en réduisant la présence d’espèces exotiques envahissantes.
En 2010, le Groupe s’est fixé comme objectif de mettre en place un plan d’action ciblé sur tous ses sites prioritaires en Europe à l’horizon 2015. Cet objectif a été intégré pour la période 2016-2020 au périmètre mondial dans l'objectif interne de gestion environnementale intégrée et concertée.
Pour la période 2020-2030, ENGIE a intensifié ses engagements d’identification des sites prioritaires pour la biodiversité et a fixé un objectif de gestion écologique sur l’ensemble de ses sites industriels.
Plan d’action pour les sites prioritaires
Un site prioritaire est défini comme un site se situant dans ou à proximité d'une zone sensible pour la biodiversité (Catégories UICN I à IV, UNESCO naturels et mixtes, RAMSAR, MAB, KBA, Natura 2000). Un site identifié comme prioritaire doit établir un plan d’action adapté, en concertation avec les parties prenantes.

Parc éolien et Agroforesterie pour agir en faveur de la biodiversité
Le parc éolien ENGIE Green du Mont de la Grévière, en France, est identifié comme site prioritaire en raison de la proximité avec une aires protégées Natura 2000. Afin de compenser une perte d’habitat de l’avifaune de plaine agricole liée à l’implantation du parc éolien, ENGIE Green a soutenu en 2016 la plantation d’arbres agroforestiers sur 18 hectares de parcelles agricoles ardennaises.
Ce codéveloppement (agroforesterie et éolien) est bénéfique pour les sols et la diversité biologique, mais aussi pour le monde agricole et les énergies renouvelables.
- La plantation d’un peu plus de 4600 mètres linéaires d’arbres de bois nobles de plusieurs essences permet d’accueillir plusieurs espèces à différentes périodes de l’année.
- Les bandes enherbées au pied des arbres sont de très bons refuges pour les insectes et les espèces de plaines
- Capacité de stockage et de filtrage d’eau par le sol (confirmation sur à l’étude des fonctions hydrologiques et biogéochimiques du sol)
- Création de biomasse et stockage de carbone
- Terres plus propices à l’agriculture
Afin de vérifier l’efficacité de cette action, ENGIE Green a lancé, en 2019, un suivi environnemental de ces parcelles en partenariat avec l’Association française d’Agroforesterie et le Regroupement des Naturalistes Ardenais (ReNard).
Parmi les résultats de cette première année de suivi deux résultats marquants sont déjà apparus :
- L’eau s’infiltre 11 fois plus vite au niveau des arbres qu’ailleurs
- Le nombre d’insectes par hectares est près de 4 fois supérieur sur les parcelles agroforestières par rapport aux parcelles témoins, et la diversité spécifique plus de 10 fois supérieure.

Gestion écologique des sites
Pour l’ensemble de ses activités industrielles, ENGIE s’engage à mettre en place une gestion écologique sur ses sites, ce qui signifie, a minima, pas d’utilisation de produit phytosanitaire et une gestion différenciée des espaces verts.
>> Orientations pour la gestion écologique des sites <<

Parcs solaires et pollinisateurs aux Etats-Unis
Depuis 2016, ENGIE NorthAmerica intègre la végétalisation comme élément standard dans la conception des parcs solaires, en utilisant des mélanges d’herbes et de plantes à fleurs qui poussent naturellement dans la région, ce qui fournit un écosystème propice aux pollinisateurs. Ces habitats naturels protègent la chaine alimentaire des pollinisateurs. Les fleurs fournissent du nectar aux insectes, les oiseaux, quant à eux, mangent les graines et les insectes et enfin les tiges et les broussailles des plantes assurent la nidification et la sécurité de tous.
Aujourd’hui, ce sont 45 sites de Distributed solar, représentant 630 acres de plantation (255 hectares environ), qui bénéficient de cette bonne pratique.
Outre les effets positifs sur la biodiversité, cette technique permet de prévenir l’érosion et la dégradation des sols, d’absorber les eaux de pluie, et de réduire de 80% les poussières en suspension.