
Par ENGIE - 08 novembre 2017 - 12:37
Le chiffre d’affaires au 30 septembre 2017 s’élève à 46,8 milliards d’euros, en variation de + 1,3 % en brut et de + 2,9 % en organique. La progression organique du chiffre d’affaires s’explique notamment par l’effet de mises en service d’actifs et de hausses tarifaires en Amérique Latine et par les révisions tarifaires de 2016 des activités d’infrastructures en France. Compte tenu des effets climatiques défavorables, ces évolutions positives sont en partie compensées par la baisse des ventes de gaz naturel aux professionnels en France et par une moindre production d’électricité renouvelable en France, principalement d’origine hydraulique.
L’Ebitda sur la période s’élève à 6,6 milliards d’euros, en variation brute de – 3,6 % principalement du fait de l’impact périmètre lié aux cessions et de + 3,8 % en organique. Cette progression atteste de la très bonne performance des moteurs de croissance, c’est-à-dire les activités de production d’électricité renouvelable et thermique contractées, les activités d’infrastructures et de solutions clients, qui enregistrent sur la période une croissance brute de 4,6 %, en partie compensée par des effets volumes défavorables (production hydraulique et nucléaire).
L’Ebitda de la période est porté par l’impact positif de la performance soutenue des moteurs de croissance du Groupe, eux-mêmes portés par les effets du programme de performance Lean 2018 et les mises en service d’actifs en Amérique Latine. Ces éléments positifs sont partiellement compensés par les effets climatiques qui ont affecté la production d’électricité renouvelable en France. Par ailleurs, les activités merchant bénéficient de la bonne performance de la production thermique d’électricité en Europe et en Australie, partiellement compensée par les effets prix sur la production d’électricité outright et par la mise à l’arrêt de la centrale nucléaire de Tihange 1 en Belgique (de septembre 2016 jusqu’à mai 2017 et depuis le 12 septembre 2017).
L’écart entre croissance brute et organique s’explique par un effet périmètre négatif, principalement lié aux cessions d’actifs de production électrique merchant aux États-Unis en juin 2016 puis en février 2017 et de la centrale Paiton en Indonésie à fin 2016, et par la comptabilisation en Ebitda de la contribution nucléaire en Belgique que compense partiellement un effet de change favorable lié principalement au réal brésilien. L’effet température en France est légèrement positif sur la période mais défavorable comparé à fin septembre 2016.
Le résultat opérationnel courant s’élève à 3,6 milliards d’euros, en baisse de - 10,5 % en brut et en hausse de + 1,8 % en organique par rapport à fin septembre 2016, tiré par les moteurs de croissance qui enregistre une hausse de + 4,0 % sur la période. La croissance organique au niveau de l’Ebitda est en partie compensée par la croissance des amortissements de la période par rapport à l’année passée liée à la révision triennale des obligations de démantèlement des centrales nucléaires en Belgique fin 2016.
Au 30 septembre 2017, la dette nette s’établit à 23,3 milliards d’euros, en baisse de – 1,5 milliard d’euros par rapport à fin 2016, grâce aux effets du programme de rotation de portefeuille et d’un impact change favorable.
Le cash-flow des opérations (CFFO) s’élève à 4,9 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, en baisse de 1,9 milliard d’euros par rapport au 30 septembre 2016. Cette évolution reflète principalement une évolution défavorable de la variation de besoin de fonds de roulement de – 1,2 milliard d’euros (principalement liée à un effet prix favorable en 2016 sur les variations de stock de gaz), ainsi que des charges de restructuration, des effets de périmètre (notamment les cessions d’actifs de production électrique aux États-Unis). Néanmoins, la génération de cash-flow opérationnel intrinsèque reste solide.
A fin septembre 2017, le ratio dette nette (hors dette interne E&P) sur Ebitda est à 2,35, en ligne avec l’objectif d’un ratio inférieur ou égal à 2,5x. Le coût moyen de la dette brute est en baisse par rapport à fin décembre à 2,6 %.
Le Groupe confirme ses objectifs (2) financiers pour 2017, sans changement de traitement comptable sur l’E&P (7):
Du 1er janvier au 30 septembre 2017 :
Du 1er janvier au 30 septembre 2017:
Depuis le 1er octobre 2017 :
Développer les solutions intégrées pour ses clients Du 1er janvier au 30 septembre 2017 :
Depuis le 1er octobre 2017 :
Le chiffre d’affaires du Groupe est en hausse de + 1,3 % en brut avec - 649 millions d’euros d’effets périmètre (– 1 042 millions d’effets sortants liés principalement à la cession des activités hydroélectriques et thermiques aux Etats-Unis en juin 2016 et février 2017, et à la cession d’actifs de production d’électricité thermique en Pologne et + 393 millions d’euros d’effets entrants liés principalement à l’acquisition de Keepmoat Regeneration au Royaume-Uni en avril 2017) et – 44 millions d’euros d’effets de change, résultant d’un impact négatif sur la livre sterling, en grande partie compensé par un impact positif sur le réal brésilien. En organique, le chiffre d’affaires est en hausse de + 2,9 %.
A l’international, le segment Amérique du Nord affiche une variation brute négative de son chiffre d’affaires, du fait principalement des cessions d’actifs de production d’électricité merchant ; en variation organique, la légère baisse s’explique par une moindre performance des activités retail et par l’impact de renouvellements de contrats moins favorables dans le business de production d’électricité, partiellement compensés par des revenus en hausse dans les activités de services. Le chiffre d’affaires du segment Amérique Latine est en hausse brute, du fait notamment de l’appréciation du réal brésilien et en hausse organique du fait de révisions tarifaires au Mexique, et en Argentine, ainsi que de mises en service d’actifs (au Mexique : Panuco en octobre 2016 ; au Pérou : Nodo Energetico en octobre 2016 et Chilca+ en mai 2016), qui ont compensé de moindres volumes au Chili et une moindre demande au Pérou. Au Brésil, les revenus sont en hausse du fait de prix plus élevés, reflétant une hydrologie défavorable. Le chiffre d’affaires du segment Afrique / Asie est en hausse organique du fait de la très bonne performance des actifs de production et de commercialisation d’électricité en Australie liée à l’augmentation des prix de l’électricité, mais aussi du fait du contrat remporté en Arabie Saoudite pour la centrale électrique de Fadhili, ces éléments sont partiellement compensés par une moindre disponibilité des actifs en Thaïlande et en Turquie.
En Europe, le Benelux voit son chiffre d’affaires reculer ; cette diminution s’explique par l’impact de la baisse du prix des commodités sur les activités de commercialisation et de production d’électricité ainsi que par le recul de la production nucléaire et de la commercialisation d’électricité. Les activités de services, soutenues par un bon niveau d’activité en Belgique et aux Pays-Bas, enregistrent quant à elles une progression de leur chiffre d’affaires. En France, le chiffre d’affaires est en forte baisse brute, du fait du transfert des activités de commercialisation de gaz et d’électricité du segment France (Entreprises et Collectivités « E&C ») vers le segment Autres. La baisse organique provient de la moindre production d’électricité d’origine éolienne et hydraulique, que compense en partie la hausse du chiffre d’affaires dans les activités de services. Le segment Europe hors France & Benelux affiche une croissance de son chiffre d’affaires, qui s'explique principalement par des effets prix positifs sur les activités de commercialisation (électricité et gaz) et par une augmentation des prix et volumes de production d’électricité (First Hydro) au Royaume-Uni ainsi que par l’effet positif des conditions météorologiques sur les activités de distribution de gaz en Roumanie.
Le chiffre d’affaires contributif du segment Infrastructures Europe est en progression ; cette croissance traduit essentiellement le développement des activités de distribution et de transport pour le compte de tiers, notamment en Allemagne pour l’activité transport.
Le chiffre d’affaires du segment Global Energy Management et Global GNL est en hausse du fait principalement de la hausse des volumes des commodités vendues en Europe dans les activités d’achat-vente de gaz et en Asie dans les activité de GNL.
Le chiffre d’affaires du segment Autres est en forte hausse brute du fait principalement du transfert interne des activités de commercialisation de gaz et d’électricité aux professionnels en France au 1er janvier 2017, compensé partiellement par la cession des activités de production d’électricité thermique en Pologne. La décroissance organique provient de la baisse des ventes de gaz naturel aux professionnels en France du fait des pertes de clients, de l’impact de la fermeture en juin 2016 de la centrale de Rugeley au Royaume-Uni, en partie compensés par la meilleure performance des centrales à gaz et par la hausse des prix captés.
La présentation de la conférence téléphonique aux investisseurs sur les informations financières au 30 septembre 2017 est disponible sur le site internet du Groupe :
https://www.engie.com/investisseurs/resultats-3/resultats-2017/
PROCHAINS EVENEMENTS
(1) Croissance brute des moteurs de croissance à savoir les activités renouvelables et thermiques contractés, infrastructures et solutions clients.
(2) Ces objectifs reposent sur des hypothèses de température moyenne en France, de répercussion complète des coûts d’approvisionnement sur les tarifs régulés du gaz en France et du maintien des principes comptables Groupe actuels en matière de comptabilisation des contrats d’approvisionnement et de logistique gazière, d’absence de changement substantiel de règlementation et de l’environnement macro-économique, d’hypothèses de prix des commodités basées sur les conditions de marché à fin décembre 2016 pour la partie non couverte de la production et de cours de change moyens suivants pour 2017 : €/$ : 1,07 ; €/BRL : 3,54. Ces objectifs financiers intègrent la comptabilisation en Ebitda de la nouvelle contribution nucléaire belge et ne tiennent pas compte d’impacts significatifs de cessions non encore annoncées au 2 mars 2017 (date de la publication des résultats annuels).
(3) Contribution nucléaire belge désormais comptabilisée en Ebitda.
(4) Hors effets change et périmètre.
(5) Après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence.
(6) Cash Flow From Operations (CFFO) = Free Cash Flow avant Capex de maintenance.
(7) Sans prise en compte du traitement IFRS 5 de l’E&P.
(8) Le Conseil d’administration a décidé le paiement d’un acompte sur dividende de 0,35 € /action au titre de 2017, qui a été versé le 13 octobre.
Avertissement important
Les agrégats présentés sont ceux habituellement utilisés et communiqués aux marchés par ENGIE. La présente communication contient des informations et des déclarations prospectives. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits ou des services futurs ou les performances futures. Bien que la direction d’ENGIE estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs et les porteurs de titres ENGIE sont alertés sur le fait que ces informations et déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle d’ENGIE qui peuvent impliquer que les résultats et développements attendus diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les déclarations et informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par ENGIE auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), y compris ceux énumérés sous la section « Facteurs de Risque » du document de référence d’ENGIE (ex GDF SUEZ) enregistré auprès de l’AMF le 23 mars 2017 (sous le numéro D.17-0220). L’attention des investisseurs et des porteurs de titres ENGIE est attirée sur le fait que la réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur ENGIE.
À propos d'ENGIE
ENGIE s’engage pour relever les grands enjeux de la révolution énergétique vers un monde de plus en plus décarboné, décentralisé et digitalisé. Le Groupe a pour ambition de devenir leader de ce nouveau monde de l’énergie et concentre ses activités sur 3 métiers clé pour le futur : la production d’électricité bas carbone, notamment à partir de gaz naturel et d’énergies renouvelables, les infrastructures énergétiques et les solutions performantes adaptées à tous ses clients (particuliers, entreprises, territoires, etc.). ENGIE place la satisfaction des clients, l’innovation et le digital au cœur de son développement. ENGIE est présent dans près de 70 pays, compte 150 000 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires de 66,6 milliards d’euros en 2016. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices financiers (CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe) et extra-financiers (DJSI World, DJSI Europe et Euronext Vigeo Eiris - World 120, Eurozone 120, Europe 120, France 20, CAC 40 Governance)