DÉCARBONATION

ENGIE présente son scénario de transition énergétique pour l’Europe à l’horizon 2050

Mise à jour le 21 septembre 2023

Fort de notre présence internationale et de notre expérience des différents leviers de décarbonation, nous partageons aujourd’hui notre vision de la transition énergétique en Europe et en France. 
Notre scénario optimisé de décarbonation met en valeur la nécessité de conjuguer toutes les sources d’énergies renouvelables afin d’assurer la résilience du système énergétique et la compétitivité des économies européennes.

 

Une approche, une vision

Compte tenu de la forte interconnexion des systèmes énergétiques à l’échelle de l’Europe, la trajectoire de décarbonation est modélisée en intégrant 15 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse). Le scénario prend en compte l’ensemble des leviers de décarbonation lorsqu’il s’agit de technologies suffisamment matures.

Notre scénario est construit sur le respect de trois critères : être aligné avec l’ambition Climat européenne, minimiser les coûts pour la collectivité et maximiser la sécurité du système énergétique. En passant toutes les solutions au filtre de ces trois critères, la nouvelle voie que nous traçons capitalise sur les leviers de décarbonation existants les plus pertinents, tout en laissant une place aux technologies émergentes. C’est une approche à la fois pragmatique et systémique. 

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« La transition énergétique est un défi inédit pour l’Europe, par son ampleur et son urgence. Chez ENGIE, elle est au cœur de notre raison d’être, de notre stratégie et de toutes nos actions. À l’heure où les débats sur la planification énergétique s’intensifient en Europe, nous avons souhaité partager nos convictions sur la trajectoire qui nous paraît la plus réaliste.
Réussir la transition, c’est atteindre le net zéro carbone en s’assurant de la maîtrise des coûts pour les citoyens et les entreprises, et en développant un système énergétique robuste et fiable. Pour cela, nous sommes convaincus de la nécessité de s’appuyer sur tous les leviers de décarbonation. L’alliance de la molécule et de l'électron est la réponse à ces enjeux à l’échelle du pays et de l’Europe.
»

Catherine MacGregor, Directrice Générale d’ENGIE

L’alliance de l’électron et de la molécule : la réponse pour une transition énergétique abordable et fiable 


Le scénario en bref :
 

  • Tous les leviers existants ou en développement doivent être actionnés pour concrétiser le « Net zéro émissions » en moins de 30 ans. 
     
  • Pour tenir les engagements européens en matière climatique, il est nécessaire d’intensifier les efforts en matière de sobriété et d’efficacité énergétiques, afin de tendre vers une réduction de 34% de la consommation d’énergie à horizon 2050. 
     
  • Une accélération très significative du développement des énergies renouvelables, en premier lieu électriques (éolien, solaire), est indispensable pour atteindre les objectifs climatiques européens et limiter les coûts. 
     
  • Les capacités de flexibilité (stockage par batteries, pompage-turbinage, turbines à gaz à cycle combiné) vont jouer un rôle clé au cœur du système énergétique dans le contexte du développement des énergies renouvelables. Il faut les développer à hauteur de 600 GW de capacités additionnelles (multiplication près de 4 des capacités actuelles). 
     
  • Le gaz sera totalement décarboné d’ici 2050 et jouera un rôle clé dans la transition énergétique. La demande de méthane sera divisée par deux en France comme en Europe. En France, le biométhane jouera un rôle prépondérant et représentera 2/3 de la demande en 2050. Le potentiel de biomasse y est par ailleurs suffisant pour couvrir les besoins de biofuels solides, liquides et gazeux.
     
  • L’hydrogène décarboné et les molécules produites à partir d’hydrogène (e-molécules) joueront un rôle clé dans les transports et pour certains usages industriels. La demande d’hydrogène et de e-molécules – portée par les besoins de décarbonation de la mobilité lourde et de l’industrie – sera multipliée par 8 d’ici 2050 (75% pour les transports et 25% pour les secteurs industriels les plus difficiles à décarboner comme l’acier). Près de la moitié de cet hydrogène sera produit localement. 
     
  • Les investissements dans les infrastructures électriques augmenteront massivement tandis que les infrastructures gazières existantes pourront être adaptées à un mix énergétique totalement décarboné avec un coût limité. Minimisant les coûts de la transition énergétique, elles répondent aux enjeux de pointe et de flexibilité du système énergétique.

 

Découvrez notre scénario en vidéo

Le mix énergétique à horizon 2050 en Europe 

  • Consommation d’énergie : - 34% 
  • Consommation d’électricité : x 1,8 
  • Production d'électricité du solaire photovoltaïque et de l’éolien : x 6 
  • Besoins de flexibilité : +600 GW 
  • Consommation de méthane divisée : ÷ 2 
  • Production d’hydrogène : x 8 
  • Production de biométhane et biogaz : x 4,6 


Pour aller plus loin : 

En savoir plus :