LA STRATÉGIE CLIMAT POURSUIVIE

ENGIE s’est fixé l’objectif d’atteindre en 2045 le Net Zéro Carbone

(1)

sur l’ensemble de sa chaîne de valeur

(scopes 1, 2 et 3), via une trajectoire “well-below 2 °C” certifiée par la

Science Based Target initiative

(SBTi)

en février 2023. Ainsi, le Groupe réduit ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES)

d’au moins 90% par rapport à 2017

(2)

. En parallèle, il compte œuvrer au développement de puits

de carbone de manière à neutraliser, sur le long terme, ses émissions résiduelles, contribuant ainsi

au juste niveau à la neutralité carbone planétaire. Le Groupe s’engage par ailleurs à accompagner

ses clients dans la réduction de leurs émissions de GES afin d’accélérer la décarbonation de sa propre

chaîne de valeur.

LA VISION D’ENGIE SUR LA TRANSITION

ÉNERGÉTIQUE EN EUROPE

Compte tenu de l’incertitude qui prévaut

sur l’évolution du mix énergétique,

des politiques publiques et du

développement des filières, ENGIE

construit différents scénarios sur le futur

énergétique de l’Europe. Chaque scénario

quantifie entre 2023 et 2050 les volumes

et les prix des principales commodités

(électricité, gaz, charbon, hydrogène,

pétrole, CO

2

) des 19 principaux marchés

énergétiques européens.

La trajectoire de référence de décarbonation

choisie par ENGIE se focalise sur

un mix équilibré, dans lequel les gaz

renouvelables au côté de l’électrification

des usages, ont tout leur intérêt,

afin de garantir les meilleurs niveaux

d’efficacité et de résilience du système

énergétique. De plus, efficacité et

sobriété énergétique font partie

intégrante de l’effort de réduction

des émissions de GES.

Les études du Groupe sur le périmètre

européen ont montré que le recours à

une électrification massive générerait

des surcoûts supérieurs à 15% en 2050

et entraînerait une vulnérabilité accrue

du système électrique. Le Groupe estime

également que le recours à un plus large

panel d’options de décarbonation place

les acteurs du système énergétique

en meilleure position pour bénéficier

des avancées technologiques et

satisfaire les besoins de flexibilité

inhérents au marché de l’énergie.

Cela permettrait également de diminuer

la pression économique et politique

sur l’infrastructure électrique

(nouvelles lignes à construire,

acceptabilité des actifs de production

décarbonée qu’il s’agisse d’éolien,

de solaire ou de nucléaire).

Différents gaz contribueront

au système énergétique de demain.

Le biométhane, premier contributeur,

relève d’une logique d’économie

circulaire, de solutions décentralisées

et permet la création d'emplois locaux.

Il peut être injecté dans l’ensemble

des infrastructures déjà existantes

sans adaptation.

L’hydrogène renouvelable produit

par électrolyse à partir d’énergies

renouvelables sera, quant à lui, clé pour

décarboner les processus industriels à

haute température et le transport lourd.

Enfin, le méthane de synthèse complétera

les solutions possibles. Plus de détails

sur le rôle des gaz renouvelables

sont disponibles dans le cahier

Gaz Renouvelables.

SCÉNARIO ENGIE DE VERDISSEMENT DU GAZ NATUREL EN EUROPE

DEMANDE MÉTHANE EU19 TWh PCs

Bâtiments

Industrie et autres Prod élec

Transport

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

0

2050 2040 2025 2045 2030 2035 2020 2050 2040 2025 2045 2030 2035 2020

T W h P C s

OFFRE MÉTHANE EU19 TWh PCs

4

Biométhane Gaz naturel non abattu

eCH

4

local Imports eCH

4

GNCCS

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

0

T W h P C s

4 Ce graphique suit la demande en méthane uniquement Pour information le scénario de référence ENGIE de décarbonation intègre lhydrogène

pour environ 1 000 TWh PCs en 2050 eCH

4

non inclus

La stratégie de décarbonation d’ENGIE au sein de sa chaîne de valeur repose sur trois piliers “Réduire-Éviter-Séquestrer”,

en cohérence avec le cadre méthodologique de la Net Zéro Initiative

(3)

:

Objectif Net Zéro Carbone 2045 d’ENGIE

Réduire les émissions de GES d’ENGIE

En premier lieu, réduire les émissions directes

et indirectes de GES des activités d’ENGIE

d’au minimum 90% par rapport à 2017.

Séquestrer le carbone à hauteur

des émissions résiduelles d'ENGIE

Puis, accroître les puits de carbone

pour neutraliser les dernières émissions

résiduelles plus difficilement abattables.

Éviter les émissions

de GES des clients grâce

aux solutions d'ENGIE

Accompagner la décarbonation

des clients pour leur permettre

de réduire des émissions de GES.

(1) Définition du standard Net Zéro de la

Science Based Target initiative

(SBTi) (2) Année de référence des objectifs climat d’ENGIE définis avec la SBTi

(3) Initiative du cabinet Carbone 4 soutenue par l'ADEME

66 - CAHIER CLIMAT

Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023Engie - Rapport intégré 2023
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