RÉDUIRE L’UTILISATION DE
L’EAU AVEC UN NOUVEL OBJECTIF
L’eau est un enjeu local en lien étroit
avec la disponibilité en eau douce
et le degré de stress hydrique
du bassin versant.
Pour ENGIE, les activités les plus
consommatrices d’eau douce sont
les centrales thermiques, les terminaux
méthaniers, les réseaux de chaleur/froid
ainsi que la création par lessivage des
cavités salines pour le stockage de gaz.
En 2022, ENGIE s’est doté d’un nouvel
objectif à l’horizon 2030 : la réduction
du taux de consommation d’eau douce
par rapport à l’énergie produite
(m
3
/MWh) pour les entités consolidées
du Groupe avec la cible suivante :
0,100 m
3
/MWh.
Cet objectif représente ainsi une
réduction de 70% de la consommation
d’eau douce par énergie produite
à fin 2030 par rapport à 2019.
RÉDUIRE L’IMPACT DES PARCS
ÉOLIENS SUR LA BIODIVERSITÉ
Les parcs éoliens sont parfois critiqués
pour leurs impacts sur les oiseaux
Les impacts peuvent être minimisés
en évitant les sites incluant des zones
de reproduction et de recherche
de nourriture préférées des oiseaux
ou en utilisant des éoliennes qui
réduisent le risque de collision
En 2020 ENGIE a lancé un projet
de recherche avec les universités
dAixMarseille et de Groningue pour
étudier et prédire le comportement
de vol des oiseaux à proximité
des turbines et le lien avec le taux
de collisions Létude est menée sur
différents parcs éoliens pays et sur
plusieurs espèces de rapaces le Milan
royal la Buse variable le Busard
des roseaux le Busard SaintMartin
et le Busard cendré
Identifier les impacts sur la biodiversité
pour cibler les actions
Les impacts et dépendances du Groupe
vis-à-vis de la biodiversité s’analysent
au regard de cinq pressions majeures* :
changements d’usage des sols,
surexploitation des ressources,
changement climatique, pollutions
et espèces exotiques envahissantes.
Les impacts des activités du Groupe
sont :
Changements d’usage des sols
• Empreinte foncière directe des sites.
• Extraction des matières premières.
• Impacts indirects dans le cadre de
la production de biogaz (utilisation
de déchets agricoles ou forestiers).
• Empreinte aérienne pour les oiseaux
et chauve-souris.
• Empreinte aquatique (poissons).
Surexploitation des ressources
• ENGIE a peu d’impact sur l’exploitation
directe des ressources, excepté pour
certaines formes de biomasse issues
presque exclusivement de déchets
de bois ou déchets agricoles (bagasse,
paille, etc.).
Changement climatique
• Émissions de gaz à effet de serre
(essentiellement CH
4
, CO
2
, N
2
O).
Pollutions
• Émissions dans l’air (Nox, SO
2
,
particules…),
Rejets dans leau
Déchets
Pollution lumineuse
Bruit
Espèces exotiques envahissantes
Le Groupe peut également générer
des impacts sur les espèces exotiques
envahissantes car les travaux
dexcavation sont potentiellement
vecteurs de dissémination
Par ailleurs les espaces verts autour
des sites représentent des habitats
potentiels de ces espèces non désirées
L’analyse des impacts tout au long
de la chaîne de valeur
La majorité des activités d’ENGIE
fait l’objet d’une analyse de cycle
de vie. Leurs impacts portent sur :
L’approvisionnement
• Dépendance des technologies
du Groupe envers les ressources en
gaz naturel, l'uranium et la biomasse.
• Recours aux terres rares et matériaux
critiques.
• Exposition aux aléas climatiques :
inondations, sécheresse, tempêtes,
canicules, hivers doux.
La production
• Dépendance de la production
d’énergie, électrique et thermique
envers la ressource en eau.
• Empreinte au sol des sites du
Groupe et forte interaction avec les
écosystèmes naturels du territoire.
La fin de vie
• Recyclage des matériaux utilisés
notamment pour la production des
éoliennes et les panneaux solaires.
De multiples dépendances à la nature
Matières premières d’origine naturelle
• Les activités du Groupe dépendent de
matières premières d'origine naturelle,
minérales (charbon, gaz naturel,
métaux, terres rares) ou végétales
(biomasse).
Cycle de l’eau
Dépendance de la production
dhydroélectricité envers les cours
deau et leur régulation
Régulation climatique
Dépendance de la production dénergie
solaire et éolienne envers la régulation
climatique
Exposition des activités du Groupe
aux aléas climatiques
Qualité des sols
Dépendance des activités de réseaux
transport distribution chaleurfroid
envers la stabilité des sols assurée
par les services écosystémiques
de support filtration de leau
biodiversité du soussol etc
IDENTIFIER SON EMPREINTE
POUR EN LIMITER L’IMPACT
En interaction constante avec la biodiversité, les activités du Groupe peuvent engendrer des impacts
sur les écosystèmes de manière indirecte. Mais elles bénéficient également de services rendus
par la nature comme la fourniture de matières premières ou les cycles de régulation.
Ces pressions sont identifiées par lIPBES
la plateforme intergouvernementale scientifique
et politique sur la biodiversité et les systèmes
écosystémiques
RAPPORT INTÉGRÉ 2023 - 89